Différences entre les versions de « Ker »

De Arbres
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|(3)||Nag a || '''geraouez''' ||a zo || hirio || war || beb || tra!
|(3)|| Nag a || '''geraouez''' ||a zo || hirio || war || beb || tra!
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||| [[Na(g)|que]] [[a|de]]<sup>[[1]]</sup> || cher.[[-aou, -où (N.)|N]].[[-ezh (N.)|N]] || [[R]] [[E|y.a]]|| [[hiziv|aujourd'hui]] || [[war|sur]]<sup>[[1]]</sup> || [[pep|chaque]] || [[tra|chose]]
||| [[Na(g)|que]] [[a|de]]<sup>[[1]]</sup> || cher.[[-aou, -où (N.)|N]].[[-ezh (N.)|N]] || [[R]] [[E|y.a]]|| [[hiziv|aujourd'hui]] || [[war|sur]]<sup>[[1]]</sup> || [[pep|chaque]] || [[tra|chose]]

Version du 14 mars 2022 à 05:17

L'adjectif ker signifie 'cher'.


(1) Ar friko-mañ a zo deuet da ger.
le dîner-ci est venu à1 cher
'Ce mariage a occasionné des frais insensés.'
Léon (Plougerneau), M-L. B. (05/2016)


Morphologie

variation dialectale

Pour le haut-vannetais du XXI°, Delanoy (2010) donne kir 'cher'.


dérivation

(2) Krediñ a ran ez eo kerik an tamm kig-se.
croire R1 fais R+C est cher.DIM le morceau viande-ci
'Je crois que ce morceau de viande est un peu cher.'
Standard Kervella (1947:§774)


(3) Nag a geraouez a zo hirio war beb tra!
que de1 cher.N.N R y.a aujourd'hui sur1 chaque chose
'Que tout est cher aujourd'hui!'
Merser (2009:'keraouez')


(4) Adarre o deus kereat ar foucher!
encore 3PL ont cher.faire le impôts
'Ils ont encore augmenté les impôts!'
Plougerneau, M-L. B. (04/2016)


répartition dialectale

A Briec, on peut trouver emsav 'facile à enlever, bon marché'.


(5) [mɐ mi gweːt la vi be ken imˈzao se, mi be gul geˈnæx ˈhɑ᷉ ɔ᷉ n də ˈpʁeˑnə ˈmeɲjɔχ]
Ma mije gouezet, lar (e) oa ken imzav-se, mije bet goullennet ganeoc’h, ac'hanon, da prenañ muioc'h.
si aurais su que (R) était tant peu.cher-(que).ça aurais eu demandé avec.vous P.moi de acheter plus
'Si j'avais su que c'était si peu cher, je t'aurai demandé d'en acheter plus'.
Cornouaille, (Briec), Noyer (2019:242)

Diachronie

Selon Delanoy (2010:&12), les formes non-palatalisées en haut-vannetais voire en cornouaillais sont des emprunts au normand, "entré[e]s par l'extrémité nord-est du domaine bretonnant", et qui "l'ont ensuite pénétré entièrement". Il cite kas 'envoyer' et kir 'cher', pour lesquels on pourrait s'attendre plutôt aux formes chass et cher.