Différences entre les versions de « Résomption du sujet »

De Arbres
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Version du 17 avril 2023 à 16:27

A travers les langues du monde, la résomption du sujet, c'est-à-dire le redoublement des marques du sujet par un pronom anaphorique, n'est pas rare.

En (1), en français familier, on voit le pronom féminin singulier elle reprendre anaphoriquement le groupe nominal tête de relative une fin.


(1) Voila une fin qu'elle me plait !


En langue bretonne, plusieurs phénomènes différents impliquent des résomptifs du sujet :


la résomption prédicative équative

(1) Hemañ a oa eur paotr fin anezañ.
celui.ci R était [SC un gars fin P.lui ]
'Celui-ci était malin.'
Léonard, (Cléder), Seite (1998:8)


(2) Ur gwir voreb ar peragoù hag ar penaozioù anezhi.
un vrai1 tante le pourquois et le comment.s P.elle
'C'était une vraie miss comment pourquoi.'
Menard & Kadored (2001:'penaos')


la résomption du sujet 'à la Cornouaillaise'

(3) araok teuio honnezh d'ar gêr anezhi
avant R4 viendra celle.là à le 1maison P.elle
'avant qu'elle ne retourne à la maison'
Cornouaillais, (Douarnenez), Timm (1995:21)

Syntaxe

L'ensemble morphologique préposition support-pronom incorporé, contrairement à un vrai sujet, n'est pas licite à l'initiale de phrase. Selon Timm (1995;26), ce sont des anaphores du sujet mises en apposition sans effet de focus.