Différences entre les versions de « Kach »
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[[Rostrenen (1732)]] donnait ''gachenn, gachennoù'' 'gâteau, petit pain plat'. Il cite le [[KLT]] ''gachen qerc'h'' 'une gache d'aveine' (gâteau d'avoine) comme en concurrence lexicale avec le [[vannetais]] ''cuïgn qerc'h, cuïgneu qerc'h''. | [[Rostrenen (1732)]] donnait ''gachenn, gachennoù'' 'gâteau, petit pain plat'. Il cite le [[KLT]] ''gachen qerc'h'' 'une gache d'aveine' (gâteau d'avoine) comme en concurrence lexicale avec le [[vannetais]] ''[[kouign]]'' sous l'orthographe ''cuïgn qerc'h, cuïgneu qerc'h''. | ||
[[Deshayes (2003)]] relève ''kachenn'' (sous la forme ''kachen'') en 1919 'galette, petit-beurre'. C'est un emprunt avec suffixation en ''[[-enn]]'' au [[nom déverbal]] ''cacher'' 'presser'. | [[Deshayes (2003)]] relève ''kachenn'' (sous la forme ''kachen'') en 1919 'galette, petit-beurre'. C'est un emprunt avec suffixation en ''[[-enn]]'' au [[nom déverbal]] ''cacher'' 'presser'. |
Version actuelle datée du 13 mars 2024 à 14:11
Le nom kach, kached ou kachoù dénote une pluralité de 'gâteaux'.
(1) | Kemer | ur | gachenn ! | ||||||||||||||
prends | un | gâteaux.SG | |||||||||||||||
'Prends un biscuit !' | |||||||||||||||||
Trégorrois (Guingamp), Favereau (2016-) |
Morphologie
C'est un nom collectif. Son singulier dérivé est kachenn, ur gachenn 'gâteau'. Favereau (2016-) le relève en trégorrois et le considère emprunté au roman gâche 'petit pain rond'.
dérivation
Deshayes (2003) donne kachedenn 'un gâteau sec'.
Sémantique
compétition lexicale
Le nom kach, kached ou kachoù est en compétition avec le standard gwastell, kouign, le léonard skotenn, le nom kato, katoenn ou gato emprunté au français, ou le nom haut-vannetais katiùenn (emprunté au gallo selon Delanoy 2010).
Sur le sens 'biscuit', ce nom est en concurrence lexicale avec gwispid, bispid.
Diachronie
Rostrenen (1732) donnait gachenn, gachennoù 'gâteau, petit pain plat'. Il cite le KLT gachen qerc'h 'une gache d'aveine' (gâteau d'avoine) comme en concurrence lexicale avec le vannetais kouign sous l'orthographe cuïgn qerc'h, cuïgneu qerc'h.
Deshayes (2003) relève kachenn (sous la forme kachen) en 1919 'galette, petit-beurre'. C'est un emprunt avec suffixation en -enn au nom déverbal cacher 'presser'.
Le nom comptable singulier kached 'cachet' est différent mais dérive du même déverbal cacher 'presser'. Le nom kachedenn 'gâteau sec' n'en est pas un dérivé puisque kached 'cachet' est singulier.