Différences entre les versions de « -eg »

De Arbres
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: C'est ce suffixe qui dérive les finales en ''[[-egez]]'', ou ''[[-egezed]]''
: C'est ce suffixe qui dérive les finales en ''[[-egez]]'', ou ''[[-egezed]]''


* un suffixe de nom de collection, très représenté dans les [[noms de lieu]]: ''[[-eg (N.)|-eg]]'' (f., pl. ''[[-eier]]'', ''[[-i (PL.)|-i]]'', ''[[-igi]]'', ''[[-où]]'')  
* un suffixe de nom de collection, très représenté dans les [[noms de lieu]]: ''[[-eg, -og (N.)|-eg]]'' (f., pl. ''[[-eier]]'', ''[[-i (PL.)|-i]]'', ''[[-igi]]'', ''[[-où]]'')  
: On retrouve ce suffixe dans les finales en ''[[-adeg]]'' ou ''[[-edeg]]''.
: On retrouve ce suffixe dans les finales en ''[[-adeg]]'' ou ''[[-edeg]]''.



Version du 1 août 2022 à 09:08

Il existe beaucoup de morphèmes différents réalisés en /ɛk, ɛg/.


  • un suffixe adjectival: -ek en écriture peurunvan (speredek, 'intelligent')
  • un suffixe de nom de langue formé sur une base adjectivale: -eg, (m., pl. -où, brezhoneg, 'breton')
C'est ce suffixe qui dérive les finales en -egez, ou -egezed
On retrouve ce suffixe dans les finales en -adeg ou -edeg.


Un autre suffixe -eg semble apparaître dans le pluriel krankeged 'crabes' en haut-vannetais (Le Bozec 2018). Le suffixe -ig devient parfois /-eg-/ sous l'accent dans les finales en -igenn, -egenn.


Kervella (1947:§827), Gros (1984:360-2) et Favereau (1997:§155) confondent tous les suffixes en -eg dans une même classe.

Hemon (2000:§24,4,fn.1) confond dans une même classe les noms de collection et les noms de lieux, comme Deshayes (2003:40-41) qui, lui, distingue les adjectifs quantitatifs et qualitatifs.

Le Gonidec (1850:21) distingue d'une part les noms en -ek (qui seraient orthographiés -eg au XXI°) qui sont des noms de lieux toujours féminins, et d'autre part ceux qui désignent "la possession" et sont masculins. Il y inclut les noms de langues comme brezhoneg 'breton' et galleg 'français', mais aussi le nom d'agent beleg 'prêtre', et enfin bouteg 'hotte', keveleg 'bécasse' et gwenneg 'sou'.