Vieux breton, vieux brittonique

De Arbres
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Le vieux breton est l'état de la langue bretonne jusqu'à la fin du XI°, date de la fin de l'occupation normande qui marquera le début du moyen breton.

La date de début du vieux breton n'est pas stable dans le temps, et une indécision terminologique est inévitable. Le vieux breton commence précisément à la date à laquelle des arguments linguistiques existent pour différencier cet état de langue des autres langues brittoniques anciennes, le vieux cornique et le vieux gallois. La date de début d'une langue n'est pas la date de l'apparition d'une langue sans qu'elle ait d'histoire antérieure. Il est important de le souligner afin d'éviter des utilisations politiques incongrues: on n'appellerait pas "vieux breton" des formes proto-celtiques ou indo-européennes, même s'il y a une filiation claire de langues dont une des évolutions a donné les variétés linguistiques bretonnes.

La date de début du vieux breton fluctue au fur et à mesure que des manuscrits sont retrouvés et plus précisément datés, ou que l'on comprend mieux l'évolution des langues brittoniques anciennes. Certains textes communément désignés comme "vieux breton" en littérature du XIXe peuvent se révéler écrits en vieux cornique, dans une variété commune de brittonique ancien ou même, finalement, en vieux gallois. Il peut aussi y avoir des inconsistances ou des contradictions entre les traditions d'analyse anglophones, francophones, brittophones, gallophone, russophone et germanophone.

Le passage de l'accent de mot de la finale à l'avant-dernière syllabe s'est produit à peu près au même moment en gallois, en cornique et en breton, et ce aussi tardivement que le IX° siècle (Charles-Edwards 2013:92, et refs). Linguistiquement parlant, Schrijver (2011a) considère qu'il n'existe aucun trait de différenciation entre le cornique et le breton avant le XI°. Il considère donc comme scientifiquement équivalents jusqu'au XI° les termes vieux breton, vieux cornique et vieux brittonique du Sud-Ouest. Pour l'étude du vieux cornique, voir Graves (1964), Sims-Williams (2005), Padel (2014). Des traits du gallois ont émergé dès la fin du VIII°. Pour l'étude du vieux gallois, dont nous est parvenu plus de matériel, se reporter à Falileyev (2008).

De l'état de la langue du vieux brittonique du Sud-Ouest, ancêtre du breton actuel, ne nous est pas parvenu assez de matériel pour étudier sa syntaxe. Morvannou (2004) considère que "on ne possède pas la moindre phrase complète. Seuls subsistent des mots ou des bouts de phrase, tel ce fragment d'un traité de médecine bilingue (latin/breton) [le Manuscrit de Leyde, contenant une page seulement de "vieux breton" qui s'avère être plutôt du vieux cornique du X°]; telles encore les gloses contenues dans quelque 150 manuscrits latins provenant des abbayes bretonnes". Pour consulter les gloses en brittonique ancien, en regard du texte en latin avec une traduction en allemand, se reporter à Bauer (2008).


Quelques repères d'inscriptions et de manuscrits

Ci-dessous, une liste incomplète des inscriptions et manuscrits du VI° au XI°, qui sont rédigés en vieux brittonique du Sud-Ouest ou, selon les caractères linguistiques émergents, en vieux breton.


  • début IX°? X°?, Manuscrit de Leyde, qui avait été daté de la fin VIII°, et est maintenant considéré plutôt de branche cornique.
  • gloses du manuscrit d'Orléans 182 (écrit peut-être à Fleury vers 900).


autres ms. mentionnés dans Schrijver (2011a)

vieux brittonique du Sud-Ouest:
  • Ang OSWBr. & OW gloses des manuscrits d'Angers
  • Bern OSWBr. gloses des manuscrits de Berne
  • BM OSWBr. gloses du British Museum
  • Cam OSWBr. gloses des manuscrits de Cambridge
  • Lux OSWBr. gloses des folios du Luxembourg
  • Om OSWBr. gloses de Saint-Omer
  • Orl OSWBr. gloses dans le manuscrit d'Orleans
  • Ox OSWBr. gloses dans le manuscrit d'Oxford
  • Par OSWBr. & OW gloses dans le manuscrit de Paris
  • Vat OSWBr. gloses dans le manuscrit du Vatican
  • Ven OSWBr. gloses dans le manuscrit de Venise


vieux cornique:
  • Voc OCo. Vocabularium Cornicum, daté de 1100-1200, vocabulaire intermédiaire entre le vieux brittonique du Sud-Ouest et le moyen cornique.
  • Ox2 OW & peut-être OCo. gloses dans le De Raris Fabulis in codex Oxoniensis Posterior
  • Bodm OCo. noms dans le Bodmin Manumissions

Particularités du vieux breton

morphologie

Fleuriot & Fleuriot (1977:16) datent la perte des syllabes finales en brittonique ancien d'une période entre la fin du V° et la fin du VI° siècle, à une époque où le latin était aussi pratiqué dans les centres urbains de l'île de Bretagne.

accentuation

Charles-Edwards (2013:92, fn) résume les datations pour le passage d'une accentuation finale de mot à une accentuation pénultième, laquelle apparaît simultanément en gallois, cornique et breton au IX°. Jackson (1953:§§ 13, 207), Watkins (1972) & Watkins (1972-73) donnent une date plus tardive, au XI°. Watkins (1974-76) se prononce pour une date plus précoce mais Jackson (1975-76) maintient le XI°. Koch (1997:cxxxvii–cxxxviii) a sa propre théorie. Schrijver (1998–2000:147–55) argumente pour une datation au IX° ou avant, Sims-Williams (2003:289) le suit.

Schrijver (2011a) résume le consensus large donnant une fourchette entre XI° et avant pour le passage pour les dialectes du K.L.T. d'une accentuation finale de mot à une accentuation sur la pénultième. Cette évolution n'a pas touché le dialecte vannetais, en bordure de l'espace du brittonique ancien.

syntaxe

Schrijver (2011a:section 5) considère que, autant qu'on puisse en juger, la syntaxe nominale ne diffère pas énormément des périodes consécutives.

Schrijver (2011a:section 5) note que le vieux brittonique du Sud-Ouest est VSO. Il illustre avec la donnée gueledint ou nimer, glose dans le manuscrit d'Angers (477A/14b), que Fleuriot (1964a:187b) avait traduit 'étaient vu, leur nombre', litt. /vu.a.été sont leur nombre/, 'Leur nombre a été vu'. Dans cette interprétation, on noterait en fait un ordre de mots V2, avec l'existence d'un passif impersonnel, et on noterait dans le système d'accord une absence d'effet de complémentarité: les traits du sujets étant marqués sur le verbe conjugué. Mais cette donnée n'est pas solide. Lambert (2011a:III) propose que gueled intou nimer signifie au contraire 'au bas de cette même constellation', litt. /bas même constellation/, ce qui traduit le latin sub ipso Septentrione du texte "avec seulement la substitution d'un nom commun, nimer 'constellation' au nom propre Septentrio". L'examen de la glose plaide en la faveur de cette dernière hypothèse: la glose bretonne est glissée en superscript exactement au-dessus de Septentrione.


Lambert (2012a:§6) a dressé un inventaire des marqueurs de l'impersonnel, et remarque un paradigme 3PL.

 Lambert (2012a:275):
 "Le paradigme du passif impersonnel en vieux-breton et en vieux-gallois s'organise comme en vieil-irlandais : il y a une forme unique à chaque temps (correspondant, pour les verbes transitifs, au passif avec sujet aux personnes 1e, 2e, 3e du singulier et 1e et 2e du pluriel), mais il s'y ajoute une forme de passif personnel, à la 3e personne du pluriel. Les formes de passif personnel connues en vieux-breton semblent appartenir à la formation dite de « futur » ."

lexique

Le vieux breton a emprunté au latin et au latin vulgaire (Loth 1892, Haarman 1973). Haarman (1973) fournit une liste de 500 de ces emprunts au latin.

 Kergoat (2012:1):
 "Le vocabulaire abstrait vieux breton est rendu par des mots élaborés le plus souvent à partir de racines endogènes. 'Abstrait', de même, se dit guparol. Le mot est constitué de gou- (préfixe d'affaiblissement), -par- ('parcelle, partie'), -ol (terminaison adjectivale) = l'abstrait, le théorique, c'est ce qui est "à l'écart de la partie". Toutefois, ce mot a disparu dès le moyen breton (la forme évoluée aurait été : * goubarel) comme beaucoup d'autres termes immatériels datant de la période ancienne."


Le vieux breton montre aussi quelques emprunts au domaine germanique par le vieil anglais (cf. Loth 1893b, Schlutter 1901, Förster 1937, Hemon 1942b).

Mouvement de populations

La proximité génétique est une évidence indépendante de contact. Les résultats des études génétiques sont compatibles avec l'hypothèse de Fleuriot (1980) selon laquelle l'Armorique avait accueilli différentes vagues de migrations insulaires, au X° lorsque des soldats ont été envoyés sur le continent et ensuite lors des invasions anglo-saxonnes sur l'île.

Karakachoff & al. (2015) ont montré que, pour la région du génome de la lactase et du complexe HLA, ainsi qu'au niveau génomique global, les habitants de la Bretagne actuelle ont une différenciation assez basse avec les habitants actuels de l'Irlande. Saint Pierre & al. (2019) ont montré dans une études génétique comparative des populations de l'État français qu'il y a une plus grande proximité génétique entre les habitants des îles britanniques et les habitants de la Bretagne actuelle qu'il n'y a avec les habitants du nord de la France malgré une distance géographique équivalente.

Avant le vieux breton ?

Il est établi que le vieux brittonique est un dialecte celtique, qui descend de l'indo-européen par le proto-celtique. Vers la fin du quatrième siècle avant J.C., le gaulois a changé son groupe kw en p, et a contaminé le groupe brittonique. Dans les langues gaéliques, ce kw est devenu q. Ce changement phonétique s'est opéré de la Gaule vers l'île, et classe le gaulois parmi les langues brittoniques (Koch 1992).


Les hypothèses sont variées en ce qui concerne les langues au contact desquelles le vieux breton a pu évoluer.


la question du contact gaulois dans la genèse du vieux breton

Le breton actuel descend nettement du brittonique ancien suite à une immigration venue de l'île assez conséquente pour l'époque, mais la part de co-influence linguistique du gaulois, langue celtique parlée sur le continent, est incertaine. Pour ce qu'on en a gardé de traces, le brittonique ancien et le gaulois du Nord constituent deux variétés celtiques assez proches. Tacitus écrit de ces deux langues sermo haud multum diuersus (Agricola XI, cité dans Fleuriot & Fleuriot 1977:18).

Sous l'empire romain, le brittonique ancien et le gaulois partagent un contact important avec le latin vulgaire, même si c'est seulement de 43 à environ 410 pour l'Outre-Manche (Irslinger 2014:83). Le gaulois était-il parlé en Armorique aux IV° et V° siècles ? Et si oui, dans quelle mesure a-t-il influencé la dialectalisation celtique qui a donné le vieux breton ?

Une ligne d'hypothèses propose que le gaulois était parlé en Armorique aux IV° et V° siècles et aurait été revivifié et soutenu par l'immigration brittonique insulaire. Cette analyse s'appuie sur les missions de Saint Magloire, de Saint Germain d'Auxerre, de Saint Loup de Troyes, de Sidoine Apollinaire. Trépos (1963) considère que cette analyse remonte à la préface du dictionnaire de Le Pelletier (1752), suivie par Eloi Johanneau, le "défenseur passionné des Poèmes d'Ossian" (1807), La Villemarqué (1847), puis dans une suite d'articles d'Albert Travers (1910, 1911a, 1911b), repris par Vallaux (1924). L'hypothèse d'une filiation gauloise sans interruption sera ensuite soutenue par Falc'hun (1962, 1963), qui soutiendra sur la base des cartes de l'ALBB que le dialecte vannetais, avec son accentuation finale, descend d'un dialecte du gaulois qui montrait la même accentuation finale.

Aurélien de Courson (1863) mentionne dans les Prolégomènes de sa publication du Cartulaire de Redon, qu'Arthur de la Borderie, Georges Dottin et Joseph Loth pensaient plutôt que le gaulois avait déjà disparu au IV°, c'est-à-dire avant l'immigration brittonique. Selon Fleuriot & Fleuriot (1977), si le gaulois a pu être préservé quelque part en Bretagne, ce n'est pas en pays vannetais qui est sous influence romane ancienne, mais au contraire dans la partie Nord de la Bretagne qui avait des liens commerciaux avec les îliens.

Les différentes positions tranchées sur ce débat doivent être relativisées. On parle pour l'époque entre le IV° et VI° d'une population très restreinte, et il a même pu y avoir des situations d'isolation qui rendraient vraies les deux hypothèses sur des micro-territoires différents. Trépos (1963:508) souligne aussi que l'accentuation est ce qui passe le plus facilement d'une langue à une autre. Les locuteurs Vénètes ont pu parler une langue latine accentuée en finale, et imposer cette accentuation finale sur un parler celtique nouveau.

la question du substrat hamito-sémitique

L'archéologie montre que les îles qui sont maintenant l'Angleterre et l'Irlande étaient peuplées avant l'arrivée de locuteurs des langues indo-européennes. Les langues de ces habitants ont pu, par contact, laisser un substrat dans les langues celtiques qui les ont ensuite supplantées.

Pour un résumé du débat autour de l'hypothèse que des populations pré-celtiques auraient parlé une langue hamito-sémitique, voir Broderick (2013). Cette hypothèse a été développée à partir d'arguments archéologiques, mais aussi phonologiques et syntaxiques, et de l'étude des noms de lieux. Cette hypothèse n'implique nullement que les langues celtiques résultent d'une évolution de langues hamito-sémitiques anciennes - ces deux groupes de langues sont syntaxiquement nettement distincts. Il s'agit de comprendre si, et dans quelle mesure, il y a eu une influence des langues hamito-sémitiques sur les langues celtiques insulaires.

Bibliographie

Sur ce site, les références bibliographiques sont catégorisées - les références de brittonique, de vieux gallois et de vieux breton sont regroupées dans la même catégorie "vieux breton" - ce regroupement est pragmatique: il permet de s'assurer que des références bibliographiques ne seraient pas oubliées par des traditions différentes.


vieux breton, vieux brittonique

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