Subordonnées temporelles

De Arbres

Les subordonnées temporelles, ou propositions circonstancielles de temps, comme un adverbe de temps, apportent une précision temporelle dans la phrase.


(1) Ur wech hepken, e c'hellis pakañ anezhi [ e-keit ma c'hoarzhe outi hec'h-unan ] (...)
un 1fois seulement R pus attraper P.elle pendant que riait à.elle son-un
'Une seule fois, je pus la surprendre pendant qu'elle riait toute seule (...)'
Trégorrois (Kaouenneg)/Standard, ar Barzhig (1976:24)


(2) Berr an traoù g'ur bochad tiadoù [ 'benn tosta fin ar miz ] .
court le choses avec'un masse maisonnée.s quand approche fin le mois
'Beaucoup de familles manquent d'argent dès qu'approche la fin du mois.'
Le Scorff, Ar Borgn (2011:81)


Syntaxe

Favereau (1997:§572) note que les subordonnées temporelles sont des subordonnées qui précèdent souvent leur matrice.

En (3), selon l'analyse de la périphérie gauche de Jouitteau (2005/2010), le verbe tensé est en troisième position (ordre V3), après un topique suspendu, une subordonnée temporelle qui plante la scène, et une négation.


(3) Me, [ pa vezan war ma gwri ] ne vezan ket o klask si en dud all.
moi quand suis sur mon coudre ne suis pas à chercher défaut dans.le gens autre
'Moi, quand je suis à ma couture, je ne suis pas en train de rechercher (quels sont) les défauts des autres.'
Trégorrois, Gros (1984:391)


A ne pas confondre

La relative d'un syntagme de temps n'est pas une proposition circonstancielle de temps.

(4) [ mǝs pasǝd ǝ huʁz [CP ma mɔ dʁukɛɲ ] ].
m'eus paseet ar c'houlz ma m'boa droug-kein
1SG'a passé le temps que 1SG'avait mal-dos
'J'ai fini le temps où j'avais mal au dos.' Bas-vannetais, Cheveau (2007:207)

Bibliographie

  • Favereau, F. 1997. Grammaire du breton contemporain. Morlaix: Skol Vreizh, §603-635.