Différences entre les versions de « Mell »

De Arbres
Ligne 33 : Ligne 33 :
|||colspan="4" | 'Un grand arbres aux feuilles vert-chou'|| ''Léonard (Kleder)'',|| [[Seite (1998)|Seite (1998]]:44)
|||colspan="4" | 'Un grand arbres aux feuilles vert-chou'|| ''Léonard (Kleder)'',|| [[Seite (1998)|Seite (1998]]:44)
|}
|}
== Emprunts ==
On trouve ce nom emprunté en français douarneniste.
(4) ''un '''mell''' im'bicil c'est''
: 'C'est un grand imBECILE', [[Pichavant (1996)|Pichavant (1996]]:115)
(5) ''un '''mell''' gouaze pourtant elle avait! Mais elle a pas su le dalr'rer.''
: 'Elle avait pourtant un HOMME BIEN! Mais elle n'a pas su le garder.' (''Douarnenez'', [[Pichavant (1996)|Pichavant 1996]]:110)




[[Category:articles|Categories]]
[[Category:articles|Categories]]

Version du 6 décembre 2012 à 18:18

Mell est un nom intensifieur de degré.


(1) Setu bremañ a neus ur mell pañsion o-daou
voici maintenant R a un grand pension leur-2
'Alors maintenant ils ont tous deux une belle pension.' Cornouaillais (Tréboul), Hor Yezh (1983:83)


(2) Eur mell gaou ne oa ken.
un grand mensonge ne était seulement
'Ce n'était qu'un gros mensonge.' Léonard, (Kleder) Seite (1998:37)


Catégorie et morphologie

Mell, comme pezh et pikol, 'énorme'; et leurs dérivés mellad et pezhiad, (contenu d’un gros morceau) sont souvent cités comme des exemples d'adjectifs prénominaux. Cependant, comme souligné par Kervella (1995:§512) repris par Trépos (2001:§228), il s'agit non pas d'adjectifs mais de noms, comme le montre leurs marques de pluriel typiquement nominal:

pezhioù, mell, pikolioù, pezhiad, mellad


(3) eur mell gwezenn glas-kaol he deliou.
un grand arbre vert-chou son feuilles
'Un grand arbres aux feuilles vert-chou' Léonard (Kleder), Seite (1998:44)


Emprunts

On trouve ce nom emprunté en français douarneniste.

(4) un mell im'bicil c'est

'C'est un grand imBECILE', Pichavant (1996:115)

(5) un mell gouaze pourtant elle avait! Mais elle a pas su le dalr'rer.

'Elle avait pourtant un HOMME BIEN! Mais elle n'a pas su le garder.' (Douarnenez, Pichavant 1996:110)