Différences entre les versions de « Voyelles épenthétiques »
De Arbres
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"'''4°''' Après l'accent, les groupes lc'h, rc'h et même rk sont souvent dissociés par une voyelle épenthétique : (awālaH), ''[[awalc'h]]'', « assez » ; (êraH), ''[[erc'h]]'', « neige » ; (var lêraH), ''[[war-lerc'h|war lerc'h]]'', « derrière » ; (kêraH), ''[[kerc'h]]'', « avoine » ; (ar būruG), ''ar [[ | "'''4°''' Après l'accent, les groupes lc'h, rc'h et même rk sont souvent dissociés par une voyelle épenthétique : (awālaH), ''[[awalc'h]]'', « assez » ; (êraH), ''[[erc'h]]'', « neige » ; (var lêraH), ''[[war-lerc'h|war lerc'h]]'', « derrière » ; (kêraH), ''[[kerc'h]]'', « avoine » ; (ar būruG), ''ar [[bourg|bourk]]'', « le bourg » ; (ar pārèG), ''ar [[park]]'', « le champ ». Dans ce cas, la voyelle accentuée devant l ou r intervocalique devient longue au Bourg-Blanc, alors qu'elle est brève devant le groupe consonantique. L'[[ALBB]] a parfois noté cette voyelle épenthétique, et même l'allongement de la voyelle accentuée : cf. (burok), « bourg » ([http://sbahuaud.free.fr/ALBB/Kartenn-038.jpg carte 038], point 3) ; (fâlèĉ), « faux », et (falès), « faucille » ([http://sbahuaud.free.fr/ALBB/Kartenn-193.jpg carte 193] et [http://sbahuaud.free.fr/ALBB/Kartenn-194.jpg carte 194], point 54) ; (kèlaĉ), « cercle » ([http://sbahuaud.free.fr/ALBB/Kartenn-370.jpg carte 370], p. 49). On relève de nombreuses notations analogues chez [[Sommerfelt (1921)|Sommerfelt (§ 119, 120]]). | ||
Le groupe lz peut être dissocié de la même façon : un texte cornouaillais présente, dans le même vers, ''[[kalz|kals]]'', « beaucoup », et sa variante ''kallez'' (O. 383 bis). Cette variante s'entend aussi dans un disque enregistré à domicile chez un chanteur populaire (Doc. de la MFMBB)." | Le groupe lz peut être dissocié de la même façon : un texte cornouaillais présente, dans le même vers, ''[[kalz|kals]]'', « beaucoup », et sa variante ''kallez'' (O. 383 bis). Cette variante s'entend aussi dans un disque enregistré à domicile chez un chanteur populaire (Doc. de la MFMBB)." | ||
Version du 13 juin 2024 à 17:02
Falc'hun (1950c:78): "4° Après l'accent, les groupes lc'h, rc'h et même rk sont souvent dissociés par une voyelle épenthétique : (awālaH), awalc'h, « assez » ; (êraH), erc'h, « neige » ; (var lêraH), war lerc'h, « derrière » ; (kêraH), kerc'h, « avoine » ; (ar būruG), ar bourk, « le bourg » ; (ar pārèG), ar park, « le champ ». Dans ce cas, la voyelle accentuée devant l ou r intervocalique devient longue au Bourg-Blanc, alors qu'elle est brève devant le groupe consonantique. L'ALBB a parfois noté cette voyelle épenthétique, et même l'allongement de la voyelle accentuée : cf. (burok), « bourg » (carte 038, point 3) ; (fâlèĉ), « faux », et (falès), « faucille » (carte 193 et carte 194, point 54) ; (kèlaĉ), « cercle » (carte 370, p. 49). On relève de nombreuses notations analogues chez Sommerfelt (§ 119, 120). Le groupe lz peut être dissocié de la même façon : un texte cornouaillais présente, dans le même vers, kals, « beaucoup », et sa variante kallez (O. 383 bis). Cette variante s'entend aussi dans un disque enregistré à domicile chez un chanteur populaire (Doc. de la MFMBB)."