Différences entre les versions de « Subordonnées temporelles »

De Arbres
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| (2) ||Berr an traoù || g'ur bochad tiadoù ||<font color=green> [</font color=green>||'benn tosta ||fin ar miz <font color=green> ]</font color=green>||.
| (2) ||Berr an traoù || g'ur bochad tiadoù ||<font color=green> [</font color=green>||''' 'benn''' tosta ||fin ar miz <font color=green> ]</font color=green>||.
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| || court [[art|le]] chose[[-où (PL.)|s]]  ||[[gant|avec]]'[[art|un]] [[bochad|masse]] maisonn[[-ad|ée]].[[-où (PL.)|s]]|| ||[[a-benn|quand]] approche || fin [[art|le]] mois  
| || court [[art|le]] chose[[-où (PL.)|s]]  ||[[gant|avec]]'[[art|un]] [[bochad|masse]] maisonn[[-ad|ée]].[[-où (PL.)|s]]|| ||[[a-benn|quand]] approche || fin [[art|le]] mois  

Version du 3 août 2014 à 22:25

Les subordonnées temporelles, ou propositions circonstancielles de temps, comme un adverbe de temps, apportent une précision temporelle dans la phrase.


(1) Ur wech hepken, e c'hellis pakañ anezhi [ e-keit ma c'hoarzhe outi hec'h-unan ] (...)
un 1fois seulement R pus attraper P.elle pendant que riait à.elle son-un
'Une seule fois, je pus la surprendre pendant qu'elle riait toute seule (...)'
Trégorrois (Kaouenneg)/Standard, ar Barzhig (1976:24)


(2) Berr an traoù g'ur bochad tiadoù [ 'benn tosta fin ar miz ] .
court le choses avec'un masse maisonnée.s quand approche fin le mois
'Beaucoup de familles manquent d'argent dès qu'approche la fin du mois.'
Le Scorff, Ar Borgn (2011:81)


Syntaxe

Favereau (1997:§572) note que les subordonnées temporelles sont des subordonnées qui précèdent souvent leur matrice.


A ne pas confondre

La relative d'un syntagme de temps n'est pas une proposition circonstancielle de temps.

(1) [ mǝs pasǝd ǝ huʁz [CP ma mɔ dʁukɛɲ ] ].
m'eus paseet ar c'houlz ma m'boa droug-kein
1SG'a passé le temps que 1SG'avait mal-dos
'J'ai fini le temps où j'avais mal au dos.' Bas-vannetais, Cheveau (2007:207)


Bibliographie

  • Favereau, F. 1997. Grammaire du breton contemporain. Morlaix: Skol Vreizh, §603-635.