Luzel (1863)

De Arbres
  • Luzel, J.-M. (éd.). 1863. Sainte Tryphine et le roi Arthur, Mystère breton en deux Journées et huit Actes, Quimperlé, Th. Clairet. texte.


mystère en breton pré-moderne
avec l'aide de l'abbé Charles Augustin Henry qui a compilé et revu les trois textes manuscrits bretons.
J.-M. Luzel fournit une traduction en français en regard.


À propos

ciblage dialectal

Fave (1998:121) y relève la salutation A deoc'h ! qui est pour lui typique de son village d'origine, Cléder en Léon au début du XXe.

public pré-moderne

Une représentation de la pièce à Pluzunet en 1878 est relatée par Luzel (1876-1878) dans la Revue Celtique.

 "Un mystère breton du XVI° siècle, dans la vieille langue nationale des Bretons-Armoricains; une action dramatique tirée de notre ancienne histoire légendaire, originale et émouvante, naïve, rude et un peu barbare parfois, représentée en plein air, avec le soleil pour lustre, simplement et sans prétentions, par des paysans illettrés, qui parfois ne savent lire et n'entendent que le breton, — devant un auditoire nombreux et facile à impressionner de laboureurs et d'artisans, accourus comme à une fête, des villages et des bourgs voisins; — voilà, certainement, un spectacle aussi intéressant que rare, de nos jours, et auquel nous nous sommes bien gardé de manquer."


La représentation durait deux jours. Elle se tient en plein air. Le second jour, il a plu violemment et les acteurs ont continué avec des parapluies. Suivant une coutume locale, à chaque changement de scène, le souffleur crie "scène !" et tous les acteurs viennent alors danser pêle-mêle sur scène, pendant cinq minutes, au grand plaisir des spectateurs. La même ronde est convoquée si un acteur oublie son texte ou rate son entrée. Le prologue est musical, entrecoupé de saluts tous les quatre vers.

Bibliographie


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