Différences entre les versions de « -id »
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Les noms en ''-id'' sont féminins, sauf ''glazid'' et ''lec'hid'' qui n'ont pas non plus un pluriel très heureux (?''glazidoù'', ?''lec'hidoù'', [[Kervella (1947)|Kervella (1947]]:§837). | Les noms en ''-id'' sont féminins, sauf ''glazid'' et ''lec'hid'' qui n'ont pas non plus un pluriel très heureux (?''glazidoù'', ?''lec'hidoù'', [[Kervella (1947)|Kervella (1947]]:§837). | ||
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Les noms d'agent à finale en ''[[-idig]]'', dérivés des adjectifs en ''[[-idik]]'', ont une alternance de nombre en ''idig''/''-idien'', où on reconnaît la forme de pluriel ''[[-ien, -ion]]''. S'agit-il ici du suffixe ''id''? | Les noms d'agent à finale en ''[[-idig]]'', dérivés des adjectifs en ''[[-idik]]'', ont une alternance de nombre en ''idig''/''-idien'', où on reconnaît la forme de pluriel ''[[-ien, -ion]]''. S'agit-il ici du suffixe ''id''? | ||
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Les noms de lieux en ''-id'' dérivent, comme les suffixes ''[[-od]]'' et ''[[-ed (N.)|-ed]]'', du latin ''[[*]]‑ētum'' qui forme des noms de plantations ([[Fleuriot (1964)|Fleuriot 1964]]:358). | |||
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Version du 2 avril 2014 à 19:07
Le suffixe -id n'est plus productif. On le trouve surtout dans les noms de lieux.
Kervella (1947:§837) donne beuzid, bezvid, kistinid.
Morphologie
modification de la racine
Kervella (1947:§837) note que l'affixation de -id déclenche souvent une modification de la voyelle du radical: skav > skivid, kelvez > kilvid, per > pirid, kerez > kerizid.
Cependant, il donne aussi spern(id) et beler(id), qui ne montrent pas cet effet.
genre
Les noms en -id sont féminins, sauf glazid et lec'hid qui n'ont pas non plus un pluriel très heureux (?glazidoù, ?lec'hidoù, Kervella (1947:§837).
composition ?
Les noms d'agent à finale en -idig, dérivés des adjectifs en -idik, ont une alternance de nombre en idig/-idien, où on reconnaît la forme de pluriel -ien, -ion. S'agit-il ici du suffixe id?
Diachronie
Les noms de lieux en -id dérivent, comme les suffixes -od et -ed, du latin *‑ētum qui forme des noms de plantations (Fleuriot 1964:358).
