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Le Gléau est natif du dialecte léonard du breton, avec deux parents brittophones de Saint-Renan. C'est un chercheur et un lettré consciencieux, et les données de sa ''Syntaxe du breton moderne'' sont toujours soigneusement référencées (œuvre source et numéro de page). Les données qu'il fournit sont linguistiquement sûres dans le sens où une donnée signalée comme grammaticale l'est.  
Le Gléau est natif du dialecte léonard du breton, avec deux parents brittophones de Saint-Renan. C'est un chercheur et un lettré consciencieux, et les données de sa ''Syntaxe du breton moderne'' sont toujours soigneusement référencées (œuvre source et numéro de page). Les données qu'il fournit sont linguistiquement sûres dans le sens où une donnée signalée comme grammaticale l'est.  
   Le Gléau opère cependant des choix qui sont ouvertement orientés. Il a soin de ne tirer ses exemples que de corpus écrits qui valorisent une langue [[standard]] dans la ligne de François Vallée, Abeozen, Roparzh Hemon ou Youenn Drezen. On trouve aussi des exemples tirés du domaine vannetais.  
   Le Gléau opère cependant des choix qui sont ouvertement orientés. Il a soin de ne tirer ses exemples que de corpus écrits qui valorisent une langue [[standard]] dans la ligne de François Vallée, Abeozen, Roparzh Hemon ou Youenn Drezen. On trouve aussi des exemples tirés du domaine vannetais.  
   Dans son introduction, Le Gléau dit du breton qu'il étudie: "syntaxiquement cette langue ne se distingue du [[moyen breton]] que sur des points mineurs; une simplification s'est produite...". L'influence latine est pour lui clairement néfaste (par ex. p.9: "Bris au XVIII° et Goulven Morvan au XIX° pratiquent tous deux une syntaxe rigoureuse, mais subissent la pression de leur culture latine").  
   Dans son introduction, Le Gléau dit du breton qu'il étudie: "syntaxiquement cette langue ne se distingue du [[moyen breton]] que sur des points mineurs; une simplification s'est produite…". L'influence latine est pour lui clairement néfaste (par ex. p.9: "Bris au XVIII° et Goulven Morvan au XIXe pratiquent tous deux une syntaxe rigoureuse, mais subissent la pression de leur culture latine").  




=== extraits sur ce site ===
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* [[Le Gléau (1973:§88)]]. Emploi des conjonctions juxtapositives: ''[[&|Ha]]'', ''[[ivez]]'' ; ''[[Na... na|na]]'', ''[[kennebeut]]''; ''[[pe]]''
* [[Le Gléau (1973:§88)]]. Emploi des conjonctions juxtapositives: ''[[&|Ha]]'', ''[[ivez]]'' ; ''[[Na… na|na]]'', ''[[kennebeut]]''; ''[[pe]]''






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Version actuelle datée du 30 octobre 2024 à 13:01

  • Le Gléau, R. 1973. Syntaxe du breton moderne: 1710-1972, Éditions La Baule.


à propos

Le Gléau est natif du dialecte léonard du breton, avec deux parents brittophones de Saint-Renan. C'est un chercheur et un lettré consciencieux, et les données de sa Syntaxe du breton moderne sont toujours soigneusement référencées (œuvre source et numéro de page). Les données qu'il fournit sont linguistiquement sûres dans le sens où une donnée signalée comme grammaticale l'est.

 Le Gléau opère cependant des choix qui sont ouvertement orientés. Il a soin de ne tirer ses exemples que de corpus écrits qui valorisent une langue standard dans la ligne de François Vallée, Abeozen, Roparzh Hemon ou Youenn Drezen. On trouve aussi des exemples tirés du domaine vannetais. 
 Dans son introduction, Le Gléau dit du breton qu'il étudie: "syntaxiquement cette langue ne se distingue du moyen breton que sur des points mineurs; une simplification s'est produite…". L'influence latine est pour lui clairement néfaste (par ex. p.9: "Bris au XVIII° et Goulven Morvan au XIXe pratiquent tous deux une syntaxe rigoureuse, mais subissent la pression de leur culture latine"). 


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