Différences entre les versions de « Keñver »

De Arbres
m (Remplacement de texte — « fait » par « fa.it »)
m (Remplacement de texte — « ''Le Scorff'', [[Ar Borgn ( » par « ''Vannetais (Le Scorff)'', [[Ar Borgn ( »)
Ligne 27 : Ligne 27 :
|||colspan="15" | 'A ton égard... à tous égards.'
|||colspan="15" | 'A ton égard... à tous égards.'
|-
|-
|||||||colspan="15" | ''Le Scorff'', [[Ar Borgn (2011)|Ar Borgn (2011]]:41)
|||||||colspan="15" | ''Vannetais (Le Scorff)'', [[Ar Borgn (2011)|Ar Borgn (2011]]:41)
|}
|}



Version du 21 novembre 2022 à 23:55

La racine keñver, que l'on retrouve dans le verbe keñveriañ, 'comparer', entre dans la composition des prépositions complexes a-geñver et e-keñver.


(1) n'ho peus ket drouk-c'hreat em c'hever.
ne1 2PL a pas -fa.it en.mon2 encontre
'Vous n'avez pas mal agi à mon encontre.'
Léon (Saint Pol de Léon), Milin (1922:402)


Morphologie

variation dialectale

Gros (1966:264), Gros (1996:237) donne en trégorrois la forme keñver, et à Trédrez kever. On trouve en Léon comme en vannetais la forme kever.


(2) En ho kever... E pep kever.
en votre égard en chaque égard
'A ton égard... à tous égards.'
Vannetais (Le Scorff), Ar Borgn (2011:41)


Diachronie

Fleuriot (1970b:716) explique la variété des sens actuels, 'côte à côte', 'en face de', etc. par le sens ancien de keñver 'direction' (Il renvoie à Fleuriot (1964a:100, 'cemer').


Bibliographie

  • Gros, Jules 1970. TBP.I Le trésor du breton parlé I. Le langage figuré, chapitre II.