Différences entre les versions de « Voisement, dévoisement »

De Arbres
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(2) ''Larguée qu'ils m'ont _ , ces deux miséra'''p'''s!'', ''Cornouaille (bigouden)'', [[Stéphan (1986)|Stéphan (1986]]:20)
(2) ''Larguée qu'ils m'ont _ , ces deux miséra'''p'''s!'', ''Cornouaille (bigouden)'', [[Stéphan (1986)|Stéphan (1986]]:20)
(3) ''Ah! ça, c'est rai'''tt''', alors...'',
: 'Ah! ça c'est raide, alors.', ''Cornouaille (bigouden)'', [[Stéphan (1986)|Stéphan (1986]]:21)




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Version du 18 novembre 2013 à 13:10

Une consonne voisée est une consonne produite en faisant vibrer les cordes vocales. Une consonne dévoisée, c'est une consonne produite sans faire vibrer les cordes vocales.

Toutes les voyelles sont voisées, il n'est pas possible de les prononcer sans faire vibrer les cordes vocales. C'est aussi le cas de certaines consonnes, comme les nasales, [m] et [n].


Dévoiser une consonne, c'est la prononcer sans faire vibrer les cordes vocales, à lieu d'articulation égal.

Par exemple, [z] devient [s], [v] devient [f], et [d] devient [t]


Le dévoisement des consonnes finales est un trait saillant de la phonologie du breton. L'emprunt de ces règles phonologiques par le français de Basse-Bretagne le rend très reconnaissable.


(1) Un rêf! Un sale rêv que c'était!, Cornouaille (bigouden), Stéphan (1986:16)

(2) Larguée qu'ils m'ont _ , ces deux miséraps!, Cornouaille (bigouden), Stéphan (1986:20)

(3) Ah! ça, c'est raitt, alors...,

'Ah! ça c'est raide, alors.', Cornouaille (bigouden), Stéphan (1986:21)