Différences entre les versions de « Trépos (2001:§438) »

De Arbres
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   "On peut faire porter l’emphase sur le verbe, lorsque la proposition  
   "On peut faire porter l’emphase sur le verbe, lorsque la proposition  
   n’est pas négative, en utilisant la conjugaison avec l’auxiliaire  
   n’est pas négative, en utilisant [[conjugaison analytique|la conjugaison avec l’auxiliaire ''ober'']],
  ''ober’’, ‘faire’ (cf. la construction anglaise avec ‘’do’’).
  ‘faire’ (cf. la construction anglaise avec ‘’do’’).
    
    
   Cette conjugaison est très employée, sauf pour les verbes désignant  
   Cette conjugaison est très employée, sauf pour les verbes désignant  

Version du 20 octobre 2010 à 16:02

 "On peut faire porter l’emphase sur le verbe, lorsque la proposition 
 n’est pas négative, en utilisant la conjugaison avec l’auxiliaire ober,
 ‘faire’ (cf. la construction anglaise avec ‘’do’’).
 
 Cette conjugaison est très employée, sauf pour les verbes désignant 
 un état : l’infinitif, placé au début de la phrase, ne peut être, 
 en général, séparé de l’auxiliaire que par un mot court (complément 
 du substantif verbal, ou intensif ‘’an hini’’, 'ni’’: voir […] n°445), 
 et la particule verbale, qui fait tomber le G du radical ‘’Gra’’.
 
 Troha mad a ra ho falz., 
 'Elle coupe bien, votre faucille' (couper bien fait votre faucille)
 
 C'hoarzin 'ni ray,
 'C'est rire qu'il fera.'
 
 Eva a rafe eur werennad lêz.
 'Il boirait bien un verre de lait.'
 
 Ober a ray glao a-raog noz
 'Il pleuvra avnt ce soir.' (ober glao, 'faire de la pluie')
 


Bibliographie

  • Trépos, P. 2001 [1968, 1980, 1996], Grammaire bretonne, 1968 édition Simon, Rennes.- 1980 édition Ouest France, Rennes; 1996, 2001 édition Brud Nevez, Brest.