Différences entre les versions de « Suffixe -vezh »

De Arbres
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| ||colspan="4" |'Elle savait (bien), en se levant, à quoi serait employée la journée.'
| ||colspan="4" |'Elle savait (bien), en se levant, à quoi serait employée la journée.'
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| ||||||colspan="4" |  ''standard'', [[Ar Barzhig (1976)|Ar Barzhig (1976]]:29)
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||| colspan="4" | 'A cause de cela, il faut attendre qu'une année passe.'
||| colspan="4" | 'A cause de cela, il faut attendre qu'une année passe.'
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|||||||||||colspan="4" |''Léon, (Kleder)''|| [[Seite (1998)|Seite (1998]]:54)
|||||||||||colspan="4" |''Léon, (Cléder)''|| [[Seite (1998)|Seite (1998]]:54)
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Version du 3 mai 2013 à 18:24

Le suffixe -vezh marque une durée temporelle.


(1) Gout' ouie en ur sevel, da betra e vefe kinniget an devezh.
savoir R savait.3SG en lever à quoi R serait employé le journée
'Elle savait (bien), en se levant, à quoi serait employée la journée.'
Standard, Ar Barzhig (1976:29)


(2) Daoust da-ze eo red d' eur bloavezh tremen.
malgré de-ça est obligé à un année passer
'A cause de cela, il faut attendre qu'une année passe.'
Léon, (Cléder) Seite (1998:54)


Il correspond assez bien sémantiquement au suffixe équivalent -ée en français (un jour vs. une journée; un an vs. une anée).


Variation dialectale

Bouzeg (1986:28) signale une irrégularité en haut-cornouaillais.


(1) Peseurt devezh 'maomp?
quelle.sorte jour sommes
'Quel jour sommes-nous?' Haut-cornouaillais (Rieg), Bouzeg (1986:28)