Différences entre les versions de « Subordonnées consécutives »
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* ''leun-kouch, '''ken''' 'saotre war an douar'' | * ''leun-kouch, '''ken''' 'saotre war an douar'' | ||
: 'archiplein, au point de renverser par terre' | : 'archiplein, au point de renverser par terre' | ||
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Version du 21 octobre 2021 à 11:09
Les subordonnées dites consécutives sont les subordonnées dont le temps est calculé comme consécutif au temps de la matrice. C'est un ensemble syntaxiquement hétéroclite qui comprend:
- quelques subordonnées causales, quand la cause est un potentiel futur (bete goût 'teufe un' bennak 'de crainte que quelqu'un ne vienne', Favereau 1997:§670).
A ne pas confondre
Deux propositions peuvent être temporellement consécutives sans être en relation d'enchâssement. Il s'agit alors de deux propositions matrices, deux phrases indépendantes. Les infinitives narratives pourraient être inclues dans les subordonnées consécutives dans l'hypothèse d'une matrice élidée (... hag hi kuit '...et elle partit').
Favereau (1997:§665) classe les subordonnées de degré en ken... (ken)... ou en ken... (ma)... comme consécutives, mais ces propositions ne sont qu'accidentellement calculées comme consécutives, lorsque leur sens les classe comme des subordonnées de conséquence.
- leun-kouch, ken 'saotre war an douar
- 'archiplein, au point de renverser par terre'
- Favereau (1997:§665)
Terminologie
On trouve en breton le terme islavarenn-heuliañ.
Bibliographie
- Favereau, F. 1997. Grammaire du breton contemporain. Morlaix: Skol Vreizh, §665-669.
- Le Gléau, R. 2000b [19XX]. Études syntaxiques bretonnes; les subordonnées énonciatives circonstancielles (suite) et les relatives, vol 4., René Le Gléau (éd.) : Brest. (chapitre 13: p.275-297)