Schapansky (1996)

De Arbres
  • Schapansky, Nathalie. 1996. Negation, Referentiality and Boundedness in Breton, a case study in markedness and asymmetry, ms thesis.


histoire éditoriale

Ce travail de thèse a été édité en 2000:

  • Schapansky, Nathalie. 2000. Negation, Referentiality and Boundedness in Gwenedeg Breton: A Case Study in Markedness and Asymmetry, Lincom Europa, Munich.


errata

p. 53

La donnée en (29) page 53, marquée grammaticale, ne l'est pas. Elle a vraisemblablement été créée à partir de sa version positive trouvée en corpus, Get ur mestr èl hennéh hiréh hur hoé d'er ieu (Guilloux p.118, cité dans Schapansky 1996:52).


(29) Get ur mestr èl hennéh hiréh n' hur hoé d' er ieu.
avec le maître comme celui-là langueur ne1 1PL avoir.passé de le jeudi
'Avec un maître comme celui-ci, on n'était pas pressés que jeudi arrive.'
Vannetais, Schapansky (1996:53)


En breton moderne, la partie ne de la négation ne peut plus être utilisée seule pour supporter la négation sémantique. F. Louis propose Get ur mestr evel hennezh, n'hor boa ket hiraezh d'ar yaou, ou dans un registre de langue plus élevé: Get ur mestr evel hennezh, hiraezh ebet n'hor boa d'ar yaou, ou encore: Get ur mestr evel hennezh, hiraezh n'hor boa ket d'ar yaou. La partie ne de la négation y est toujours accompagnée d'un autre membre porteur de la négation sémantique.

Seuls quelques minimiseurs en usages de noms nus et antéposés au verbe tensé peuvent apporter la négation sémantique. On peut citer den, 'personne'; gour, 'homme'; hini, tra, 'chose'; banne, berad, 'contenu d'un verre', takenn, 'goutte'; tamm, 'morceau'; kammed, 'pas'; seurt, 'sorte' ...

Le mot hiraezh n'en fait pas partie.


p. 59

Schapansky (1996:59) présente un exemple de phrase avec trois positions initiales devant le verbe tensé (un syntagme locatif, une proposition infinitive et un autre syntagme locatif).


(89) Ar en deu du é tisoh er pazenneu ar un auter e vé laret arnehi en overenn bred.
on the two side prt reach the steps on a altar prt be.HAB.PRES said on.3SGF the mass early
'The matins are said on an altar erected on a platform which could be reached by steps located on both sides of this platform.'
Vannetais, Schapansky (1996:59)


Jouitteau (2010:179) s'oppose à cette analyse.

 "Cette analyse est erronée car le verbe tisoh n'est pas ici en forme infinitive, et le 'é' qui le 
 précède n'est pas une préposition aspectuelle mais le rannig 'e' sous sa forme vannetaise 'é'. Ce 
 verbe tensé est le verbe de la proposition principale. C'est dons un cas régulier d'ordre XP-VSO.   
 L'exemple en (90) présente la réanalyse que je propose de l'exemple (89)."


(90) Ar en deu du é tisoh er pazenneu ar un auter e vé laret arnehi en overenn bred.
sur le deux1 côté R atteind.3SG.Pres le marches sur un autel R être.HAB.PRES d.it sur.elle le messe tôt
'Les marches aboutissent à un autel sur lequel sont dites les mâtines.'
Vannetais

p. 97

Schapansky (1996:97):

 “reduplicated proximal demonstrative determiner phrases such as un dén-man-dén 'such a man' are referential in that the speaker who uses one of them has a specific referent in mind which is not necessarily inferable to the hearer.”
Jouitteau, Mélanie. 2010b. 'A Breton dependent indefinite created by reduplication', presentation at the 6th Celtic Linguistics Conference, Dublin, 2010 sept. 11.
 "Schapansky (1996) provides no example of this structure. Provided that I have never encountered the reduplication structure with an indefinite determiner, I suppose that it is a (double)typo mistake, and that the determiner she writes 'un' is the definite determiner. If I am wrong in this correction, variation could be tremendously broader than usually assumed."


p. 177

La donnée en (38)a est tronquée. Il faut rétablir la partie ici en gras, telle que donnée par Guilloux (1992:133).


(38)a. A-hend-aral, guéh erbet n'em es guélet ur voutailhad guin ér gér.
à.chemin.autre fois aucune ne1 R.1SG a vu le bouteille vin en.le 1foyer
'Autrement, je n'ai jamais vu de bouteille de vin à la maison.'
Vannetais, Guilloux (1992:133)


La phrase sous sa version tronquée est agrammaticale (F. Louis, c.p.). En breton moderne, la partie ne de la négation ne peut plus être utilisée seule pour supporter la négation sémantique.