Différences entre les versions de « Rostrenen (1738:48,49) »
De Arbres
(Page créée avec « (de Rostrenen 1738:48,49): "le diminutif est un nom qui marque la diminution de la signification du nom dont il est dérivé. Les diminutifs… ») |
|||
(7 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
([[ | ([[Rostrenen (1738)|Rostrenen 1738]]:48,49): | ||
"le diminutif est un nom qui marque la diminution de la signification du nom dont il | "le [[diminutif]] est un nom qui marque la diminution de la signification du nom dont il est [[dérivé]]. Les [[diminutifs]] sont des termes de caresse, ou de compassion, ou de moquerie ; ils sont aussi communs dans la Langue Bretonne, que rares dans la Françoise. Le singulier du [[diminutif]] se forme par l'addition de la [[syllabe]] ''[[-ig|-icg]]'', au primitif: & son plurier se forme du plurier du primitif , en y ajoûtant ''[[-igoù|igou]]''. ''Exceptez'' Vannes, et la Haute Cornoüailles où le plurier se forme en ajoütant ''iguéü'', & ''igau'', au singulier du primitif... | ||
''Exemples'' | ''Exemples'' | ||
Ligne 30 : | Ligne 24 : | ||
Mais à Vannes on dira: | Mais à Vannes on dira: | ||
tadicq, ''p. tadicgéü''; mabicg, ''p. mabicguéü''; tyicg, ''p. tyigau'', goazicg, ''p. goazigau'' | tadicq, ''p. tadicgéü''; mabicg, ''p. mabicguéü''; tyicg, ''p. tyigau'', goazicg, ''p. goazigau'' | ||
== Référence == | |||
* [[Rostrenen (1738)|Rostrenen, G. 1738]]. ''Grammaire Françoise-Celtique ou Françoise-Bretonne qui contient tout ce qui est nécessaire pour apprendre par les Règles la langue celtique ou bretonne'', Roazhon : Vatar, 1738. In-12 : XVI-192 p. | |||
::: [réédition Alain Le Fournier, Brest], [réédition 2008 embannadurioù Al Lanv] | |||
[[Category:extraits d'ouvrages|Categories]] |
Version actuelle datée du 12 mai 2021 à 21:46
(Rostrenen 1738:48,49): "le diminutif est un nom qui marque la diminution de la signification du nom dont il est dérivé. Les diminutifs sont des termes de caresse, ou de compassion, ou de moquerie ; ils sont aussi communs dans la Langue Bretonne, que rares dans la Françoise. Le singulier du diminutif se forme par l'addition de la syllabe -icg, au primitif: & son plurier se forme du plurier du primitif , en y ajoûtant igou. Exceptez Vannes, et la Haute Cornoüailles où le plurier se forme en ajoütant iguéü, & igau, au singulier du primitif... Exemples tadicg, 'mon petit pere' , 'mon cher pere' , 'mon pauvre pere' , formé de tad, 'pere' , & de icq. mabicq , 'mon petit fils' , 'mon cher fils' , mon pauvre fils' , formé de mab, 'fils' & de icq. Tyicg , 'petite maison , 'maisonnette' formé de ty , 'maison', et de icg... goazicg, 'petit homme' , en termes de moquerie ou de mépris de goaz, 'homme', & de icg. Pluriers. Tadouïgou , 'mes petits' , ou 'chers' , ou 'pauvres' 'peres'. De tadou, plurier de tad, & de igou surajoûté. Mabou-igou, ou mibyenn-igou, 'mes petits' , ou 'chers' , ou 'pauvres' 'fils': formé de mabou , & de mibyenn, pluriers de mab, & de igou surajoûté. Tyes-igou , 'petites maisons', 'maisonnettes', de ty & de igou Goazedigou, 'petits hommes': de goazed, plurier de goaz , & de igou Mais à Vannes on dira: tadicq, p. tadicgéü; mabicg, p. mabicguéü; tyicg, p. tyigau, goazicg, p. goazigau
Référence
- Rostrenen, G. 1738. Grammaire Françoise-Celtique ou Françoise-Bretonne qui contient tout ce qui est nécessaire pour apprendre par les Règles la langue celtique ou bretonne, Roazhon : Vatar, 1738. In-12 : XVI-192 p.
- [réédition Alain Le Fournier, Brest], [réédition 2008 embannadurioù Al Lanv]