Résomption du sujet
De Arbres
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A travers les langues du monde, la résomption du sujet, c'est-à-dire le redoublement des marques du sujet par un pronom anaphorique, n'est pas rare.
En (1), en français familier, on voit le pronom féminin singulier elle reprendre anaphoriquement le groupe nominal tête de relative une fin, comme le signale leur coïndexation par l'indice 'x'.
(1) Voila une finx qu'ellex me plait!
En langue bretonne, plusieurs phénomènes différents impliquent des résomptifs du sujet :
la résomption prédicative équative
(1) | Hemañx | a oa | [SC | eur paotr fin | anezañx]. | |||||
celui.ci | R était | un gars fin | P.lui | |||||||
'Celui-ci était malin.' | Léon, (Cléder) | Seite (1998:8) |
(2) | Ur gwir voreb | ar peragoù | hag ar penaozioù | anezhi. | |
un vrai1 tante | le pourquois | et le comments | P.elle | ||
'C'était une vraie miss comment pourquoi.' | Menard & Kadored (2001:§'penaos') |
la résomption du sujet 'à la Cornouaillaise'
(3) | araok | teuio | honnezhx | d'ar gêr | anezhix. | |
avant | R4 viendra | celle.là | à'le 1maison | P.elle | ||
'Avant qu'elle (ne) retourne à la maison.' | Cornouaille, (Douarnenez), Timm (1995:21) |
Syntaxe
L'ensemble morphologique préposition support-pronom incorporé, contrairement à un vrai sujet, n'est pas licite à l'initiale de phrase. Selon Timm (1995;26), ce sont des anaphores du sujet mises en apposition sans effet de focus.