Différences entre les versions de « M. Lincoln »
De Arbres
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M. est bilingue de naissance. Ses parents sont non-natifs, ayant appris le breton à 16 ans pour sa mère bilingue en franais et à la trentaine pour son père bilingue en anglais. Scolarité Diwan avec ses sœurs brittophones – breton parlé à la maison entre elles systématiquement jusqu’à 5/6 ans, puis français. Pas de rupture de pratique. | M. est bilingue de naissance. Ses parents sont non-natifs, ayant appris le breton à 16 ans pour sa mère bilingue en franais et à la trentaine pour son père bilingue en anglais. Scolarité Diwan avec ses sœurs brittophones – breton parlé à la maison entre elles systématiquement jusqu’à 5/6 ans, puis français. Pas de rupture de pratique. | ||
[[variation dialectale]]: M. décrit son breton comme de Plougerneau et standard Diwan. Elle distingue assez aisément dans son breton les variantes de Plougerneau et du standard. | |||
[[niveau de langue]] : M. distingue très nettement ses variantes à l'oral et à l'écrit. Elle signale explicitement une dévaloriation du standard Diwan ("diwaneg") face à d'autres variétés, tout en s'en réclamant. | |||
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M. n’a pas la distinction de genre sur egile (mais elle sait que c’est la règle standard). Pas de pluriel an eil (re)war-lerc’h ar re all, sauf en fin d’élicitation, sans doute par habituation. | M. n’a pas la distinction de genre sur egile (mais elle sait que c’est la règle standard). Pas de pluriel an eil (re)war-lerc’h ar re all, sauf en fin d’élicitation, sans doute par habituation. | ||
Adverbe distributif : | Adverbe distributif : ''unan hag unan'' à l’oral, mais ''a-hiniennoù'' seulement à l’écrit. | ||
Contrairement à la règle standard, M. autorise ''[[ebet]]'' avec les [[noms collectifs]], qu’ils soient avec ou sans [[singulatif]]. | Contrairement à la règle standard, M. autorise ''[[ebet]]'' avec les [[noms collectifs]], qu’ils soient avec ou sans [[singulatif]]. |
Version du 30 mai 2014 à 11:54
M. est bilingue de naissance. Ses parents sont non-natifs, ayant appris le breton à 16 ans pour sa mère bilingue en franais et à la trentaine pour son père bilingue en anglais. Scolarité Diwan avec ses sœurs brittophones – breton parlé à la maison entre elles systématiquement jusqu’à 5/6 ans, puis français. Pas de rupture de pratique. variation dialectale: M. décrit son breton comme de Plougerneau et standard Diwan. Elle distingue assez aisément dans son breton les variantes de Plougerneau et du standard. niveau de langue : M. distingue très nettement ses variantes à l'oral et à l'écrit. Elle signale explicitement une dévaloriation du standard Diwan ("diwaneg") face à d'autres variétés, tout en s'en réclamant.
élicitation
Portrait grammatical
M. n’a pas logodennoù, perennoù. M. a saladennoù', mais pas *salad, toennoù mais pas *to. M. a blev, blevenn, blevennoù, qui n’ont pas été testés lors de la première élicitation (M. Lincoln (05/2014)).
M. n’a pas la distinction de genre sur egile (mais elle sait que c’est la règle standard). Pas de pluriel an eil (re)war-lerc’h ar re all, sauf en fin d’élicitation, sans doute par habituation.
Adverbe distributif : unan hag unan à l’oral, mais a-hiniennoù seulement à l’écrit.
Contrairement à la règle standard, M. autorise ebet avec les noms collectifs, qu’ils soient avec ou sans singulatif.