Différences entre les versions de « Le passif »

De Arbres
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| ||perdu||[[COP|est]] ||[[POSS]].3SGM mémoire ||P.3SGM
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| || colspan="4" | 'Il a perdu la mémoire.' (*'sa/la mémoire est perdue avec lui.')|||||||||||||||||| ''[[Emgann ar pennoù]]'', (1977:13)
| || colspan="4" | 'Il a perdu la mémoire.' (*'sa/la mémoire est perdue avec lui.')|||||||||||||||||| [[Uderzo & Goscinny (1977)|Uderzo & Goscinny (1977]]:13)
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Version du 10 janvier 2011 à 12:29

Le passif a une distribution très large en breton, comparativement au français ou à l'anglais.

Ceci est dû à différents facteurs convergents.

Désambiguisation syntaxique

Tout d'abord, utiliser un passif permet de différencier syntaxiquement le sujet de l'objet dans les ordres VSO (verbe-sujet-objet).


Une préposition à tout faire

La préposition gant qui exprime l'argument manquant du passif peut servir à amener un expérientiel. Ceci est impossible en français ou en anglais.


(1) Kollet eo e eñvor gantañ.
perdu est POSS.3SGM mémoire P.3SGM
'Il a perdu la mémoire.' (*'sa/la mémoire est perdue avec lui.') Uderzo & Goscinny (1977:13)


variation dialectale

 Trépos (2001:§593):
 la préposition dre peut, en vannetais, introduire le complément d'agent 
 (au lieu de gant en KLT)

Horizons comparatifs

Cette polyvalence sémantique de la préposition 'avec', traduction mot-à-mots de gant, est un trait saillant du français de Basse-Bretagne.