Différences entre les versions de « Le Pelletier (1752) »

De Arbres
Ligne 12 : Ligne 12 :


   [[Ernault (1903)|Ernault (1903]]:193) considère que Le Pelletier est susceptible d'inventer des données:
   [[Ernault (1903)|Ernault (1903]]:193) considère que Le Pelletier est susceptible d'inventer des données:
   "Pel. donne : ''Gourgous'' et ''Gourous'', ou ''Gourhous'', 'Gosier, gorge'... peut être composé de ''Gwrr'', ou ''Cwrr'', que Davies... explique par ''Fauces''... et de ''Gwddf'', qu'il interprète ''Collum''... On dit en quelques Provinces voisines de la  
   "Pel. donne : ''Gourgous'' et ''Gourous'', ou ''Gourhous'', 'Gosier, gorge'... peut être composé de ''Gwrr'', ou ''Cwrr'', que Davies... explique par ''Fauces''... et de ''Gwddf'', qu'il interprète ''Collum''... On dit en quelques Provinces voisines de la Bretagne, ''Gourgousser'', pour dire 'murmurer, parler du gosier, et entre les dents'.
Bretagne, ''Gourgousser'', pour dire 'murmurer, parler du gosier, et entre les dents'.
   Cet article n'existe pas dans R<sup>el</sup> ''ms''. Il est très probable que ''gourous'' et ''gourhous'' sont des formes imaginaires, suggérées par l'étymologie proposée, qui est d'ailleurs insoutenable."
   Cet article n'existe pas dans R<sup>el</sup> ''ms''. Il est très probable que ''gourous'' et ''gourhous'' sont des formes imaginaires, suggérées par l'étymologie proposée, qui est d'ailleurs insoutenable."



Version du 1 avril 2020 à 16:24

  • Le Pelletier, Dom. 1752. Dictionnaire de la langue bretonne: où l'on voit son antiquité, son affinité avec les anciennes langues, l'explication de plusieurs passages de l'écriture sainte, et des auteurs profanes, avec l'étymologie de plusieurs mots des autres langues, publié par Charles Louis Taillandier, Paris. texte.


abréviation Pel., ou PEll.
publication posthume.


à propos

 Morvannou (2004):
 "Dom Le Pelletier (1663-1733) passa les trente dernières années de sa vie monastique à l’abbaye de Landévennec. Il y recopia plusieurs pièces en moyen-breton : elles figurent dans un manuscrit qui a été retrouvé en 1924 par F. Gourvil (1889-1984), et qui contient d’abord le Dictionnaire de la Langue bretonne, de Le Pelletier lui-même, puis le Dialogue entre Arthur et Guinclaff [...] ; viennent ensuite des fragments de deux pièces de théâtre, La Destruction de Jérusalem et Les Amours du Vieillard : 700 vers pour la tragédie, environ 300 pour la comédie."
 Ernault (1903:193) considère que Le Pelletier est susceptible d'inventer des données:
 "Pel. donne : Gourgous et Gourous, ou Gourhous, 'Gosier, gorge'... peut être composé de Gwrr, ou Cwrr, que Davies... explique par Fauces... et de Gwddf, qu'il interprète Collum... On dit en quelques Provinces voisines de la Bretagne, Gourgousser, pour dire 'murmurer, parler du gosier, et entre les dents'.
 Cet article n'existe pas dans Rel ms. Il est très probable que gourous et gourhous sont des formes imaginaires, suggérées par l'étymologie proposée, qui est d'ailleurs insoutenable."