Différences entre les versions de « Le Gonidec (1827) »

De Arbres
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: traduction du Nouveau Testament en breton du Léon.
: traduction du ''Nouveau Testament'' en breton du Léon.
 
=== à propos ===
 
  [[Dujardin (1949)|Dujardin (1949]]:82-83):
  "Les épreuves de la traduction du ''Nouveau Testamant'', lues et corrigées par David Jones, et après sa mort, par Thomas Price, furent imprimées à Angouême sous la responsabilité et la surveillance personnelle de Le Gonidec. [...]
  L'édition de ce ''Nouveau Testamant'' fut presque entièrement vendue au Pays de Galles et n'eut aucun succès en Bretagne. Les exemplaires qui restèrent en Bretagne ne s'écoulèrent qu'à partir de l'arrivée de John Jenkins à Morlaix, en 1834. Encore ne furent-ils pas plutôt offerts que vendus?"




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   "La plus célèbre de toutes les versions [de la Bible] qui aient paru en dialecte léonard, et même en langue armoricaine, est celle de Le Gonidec. Il publia d'abord la traduction du Nouveau-Testament : ''Testamant Nevez hon aotrou Jesus-Krist'', in-8e , Angoulême, 1827. Cette traduction fut faite sur la ''Vulgate'' (édition de Lyon, 1738), et rarement l'auteur s'est aidé des commentaires. Quand il a eu recours à ces derniers, c'est à Carrières qu'il a dominé la préférence. Parfois aussi il a consulté la version française de Sacy. Nous pouvons d'ailleurs nous faire une idée exacte des principes qui dirigèrent Le Gonidec dans son travail par une lettre qu'il écrivit le 22 décembre 1827:  
   "La plus célèbre de toutes les versions [de la Bible] qui aient paru en dialecte léonard, et même en langue armoricaine, est celle de Le Gonidec. Il publia d'abord la traduction du Nouveau-Testament : ''Testamant Nevez hon aotrou Jesus-Krist'', in-8e , Angoulême, 1827. Cette traduction fut faite sur la ''Vulgate'' (édition de Lyon, 1738), et rarement l'auteur s'est aidé des commentaires. Quand il a eu recours à ces derniers, c'est à Carrières qu'il a dominé la préférence. Parfois aussi il a consulté la version française de Sacy. Nous pouvons d'ailleurs nous faire une idée exacte des principes qui dirigèrent Le Gonidec dans son travail par une lettre qu'il écrivit le 22 décembre 1827:  
   "Pour donner plus de poids à ma version, dit-il, j'ai cru devoir communiquer mon manuscrit à l'un des évêques de notre Bretagne, l'évêque de Quimper; la copie en est restée entre ses mains. Ce prélat a reconnu que mon ouvrage a le mérite de l'exactitude pour la doctrine et la narration des faits; et il ne m'a refusé son approbation que parce qu'il y a, selon lui, plus d'inconvénients que d'avantages à mettre la traduction des livres saints entre les mains du peuple." Plus loin, l'auteur mentionne "son grand désir de donner une traduction littérale, autant que pouvaient le permettre les entraves multipliées qui se rencontrent dans la langue bretonne, lorsqu'il s'agit de rendre la concision de quelques phrases latines."  
   "Pour donner plus de poids à ma version, dit-il, j'ai cru devoir communiquer mon manuscrit à l'un des évêques de notre Bretagne, l'évêque de Quimper; la copie en est restée entre ses mains. Ce prélat a reconnu que mon ouvrage a le mérite de l'exactitude pour la doctrine et la narration des faits; et il ne m'a refusé son approbation que parce qu'il y a, selon lui, plus d'inconvénients que d'avantages à mettre la traduction des livres saints entre les mains du peuple." Plus loin, l'auteur mentionne "son grand désir de donner une traduction littérale, autant que pouvaient le permettre les entraves multipliées qui se rencontrent dans la langue bretonne, lorsqu'il s'agit de rendre la concision de quelques phrases latines."  
   Le ''Testamant Nevez'' de Le Gonidec, à peine imprimé, fut enlevé presque entièrement par les habitants du pays de Galles, en Angleterre. Aussitôt la Société biblique de Londres demanda à l'auteur la traduction de l'Ancien Testament."
   Le ''Testamant Nevez'' de Le Gonidec, à peine imprimé, fut enlevé presque entièrement par les habitants du pays de Galles, en Angleterre. Aussitôt la ''Société biblique de Londres'' demanda à l'auteur la traduction de l'Ancien Testament."





Version du 27 janvier 2021 à 15:16

  • Le Gonidec, J-F. 1827. Testament nevez hon aotrou Jézuz-Krist troet é Brézounek, imprimerie Trémeau, Angoulême.


traduction du Nouveau Testament en breton du Léon.

à propos

 Dujardin (1949:82-83):
 "Les épreuves de la traduction du Nouveau Testamant, lues et corrigées par David Jones, et après sa mort, par Thomas Price, furent imprimées à Angouême sous la responsabilité et la surveillance personnelle de Le Gonidec. [...]
 L'édition de ce Nouveau Testamant fut presque entièrement vendue au Pays de Galles et n'eut aucun succès en Bretagne. Les exemplaires qui restèrent en Bretagne ne s'écoulèrent qu'à partir de l'arrivée de John Jenkins à Morlaix, en 1834. Encore ne furent-ils pas plutôt offerts que vendus?"


 Bellamy (1894:361):
 "La plus célèbre de toutes les versions [de la Bible] qui aient paru en dialecte léonard, et même en langue armoricaine, est celle de Le Gonidec. Il publia d'abord la traduction du Nouveau-Testament : Testamant Nevez hon aotrou Jesus-Krist, in-8e , Angoulême, 1827. Cette traduction fut faite sur la Vulgate (édition de Lyon, 1738), et rarement l'auteur s'est aidé des commentaires. Quand il a eu recours à ces derniers, c'est à Carrières qu'il a dominé la préférence. Parfois aussi il a consulté la version française de Sacy. Nous pouvons d'ailleurs nous faire une idée exacte des principes qui dirigèrent Le Gonidec dans son travail par une lettre qu'il écrivit le 22 décembre 1827: 
 "Pour donner plus de poids à ma version, dit-il, j'ai cru devoir communiquer mon manuscrit à l'un des évêques de notre Bretagne, l'évêque de Quimper; la copie en est restée entre ses mains. Ce prélat a reconnu que mon ouvrage a le mérite de l'exactitude pour la doctrine et la narration des faits; et il ne m'a refusé son approbation que parce qu'il y a, selon lui, plus d'inconvénients que d'avantages à mettre la traduction des livres saints entre les mains du peuple." Plus loin, l'auteur mentionne "son grand désir de donner une traduction littérale, autant que pouvaient le permettre les entraves multipliées qui se rencontrent dans la langue bretonne, lorsqu'il s'agit de rendre la concision de quelques phrases latines." 
 Le Testamant Nevez de Le Gonidec, à peine imprimé, fut enlevé presque entièrement par les habitants du pays de Galles, en Angleterre. Aussitôt la Société biblique de Londres demanda à l'auteur la traduction de l'Ancien Testament."


références


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