Le Bayon (1878:24)
De Arbres
Révision datée du 27 avril 2010 à 10:53 par Mjouitteau (discussion | contributions)
"Il faut ranger, parmi les éléments de la conjugaison, deux particules, e, é, en apparence, explétives, qui précèdent ordinairement le verbe. 1. e est, en réalité, le qui ou le que relatif: qui, si l'antécédent est un sujet; que, si l'antécédent est un régime direct. Doué e gar, Dieu aime, littéralement Dieu qui aime. Doué e garanj'aime Dieu, littéralement, Dieu que j'aime 2. é signifie, en réalité, que, conjonction. Cette particule se place entre les mots (sauf le régime direct) qui précèdent le verbe personnel et le verbe lui-même: arhoah é hein, j'irai demain, litt. demain que j'irai. On ne traduit cette particule que lorsqu'elle fonctionne comme conjonction: me gred é tei, je crois qu'il viendra."
référence
- Le Bayon, A.-M. 1986 [1878]. Grammaire bretonne du dialecte de Vannes. 1878 édition Vannes: Imprimerie Lafolye, 1986 édition Hor Yezh.