Différences entre les versions de « La verbalisation »

De Arbres
Ligne 18 : Ligne 18 :
|||colspan="4" | 'L’horloge avance.'|||| ||||||||''Trégorrois'',  [[Gros (1989)|Gros (1989]]: 'abil')
|||colspan="4" | 'L’horloge avance.'|||| ||||||||''Trégorrois'',  [[Gros (1989)|Gros (1989]]: 'abil')
|}
|}
Certains suffixes sont spécialisés pour une catégorie particulière. Le suffixe ''[[-a]]'' prend une base nominale. Le suffixe ''[[-aat]]'' prend une base adjectivale.
D'autres ne le sont pas: ''[[-al]]'', ''[[-añ]]'', ''[[-ek (V.)|-ek]]'', ''[[-el (V.)|-el]]'', ''[[-en (V.)|-en]]'', ''[[-ezh (V.)|-ezh]]'', et ''[[-i, -iñ|-i/-iñ]], et la variante dialectale ''[[-o]]''.





Version du 14 juillet 2016 à 11:06

La formation de verbes à partir de noms ou d'adjectifs est productive en breton, par l'ajout simple d'un suffixe verbal de l'infinitif.


(1) hɑ̃nter-ĩ

hanteriñ
moitié/demi-suffixe verbal
'partager en deux, couper la poire en deux', Trégorrois, Le Dû (2012:276)


On trouve aussi des adverbes comme abred, 'tôt', dérivés en verbes.


(2) Abreji a ra an orolaj.
tôt.er R fait le horloge
'L’horloge avance.' Trégorrois, Gros (1989: 'abil')


Certains suffixes sont spécialisés pour une catégorie particulière. Le suffixe -a prend une base nominale. Le suffixe -aat prend une base adjectivale.

D'autres ne le sont pas: -al, -añ, -ek, -el, -en, -ezh, et -i/-iñ, et la variante dialectale -o.


Terminologie

Le terme dérivation des verbes peut aussi référer aux dérivations morphologiques qui prennent les verbes comme base, ce qui peut porter à confusion. Le terme breton équivalent est deveradur ar verb.