Koulskoude
De Arbres
Révision datée du 7 septembre 2014 à 09:24 par Mjouitteau (discussion | contributions)
Koulskoude est une conjonction adverbiale qui marque une opposition logique (comme 'cependant', 'néanmoins', 'toutefois').
(1) | Ne rafent ket an dra-se anezo, koulskoude! | |||||
ne feraient pas le chose-là P.eux, cependant | ||||||
'Ils ne feraient tout de même pas cela!' | Cornouaillais, Trépos (2001:444) |
Distribution
La conjonction koulskoude apparaît en périphérie gauche de la phrase, ou en incise.
(2) | Ha koulskoude | he deus ezhomm a-walc'h | da gaout un dra bennak | da reiñ d'he bugale. | ||||
et pourtant | 3SGF a besoin assez | de1 avoir un chose quelconque | à donner à son enfants | |||||
'Et pourtant, elle a bien besoin d'avoir quelque chose à donner à ses enfants.' | ||||||||
Cornouaille, (Pleyben), | Ar Gow (1999:18) |
(3) | Ur re | bennak, | koulskoude, | zo chomet en tier: | ar re gozh amparfal | hag ar vugale vihan. | |
un ceux | quelconque | cependant | R est resté dans.le maison | le ceux1 vieux maladroit | et le 1enfants1 petit | ||
'Quelques-uns, cependant, sont restés dans les maisons: les vieux malhabiles et les petits enfants.' | |||||||
Trégorrois, Berthou (1985:78) |
Variation dialectale
De Rostrenen (1738:166-7) donne, à côté de coulscoude: gousgoude, gouscoude et couscoude.
Il signale aussi la forme concurrente Cèpandant en trégorrois, ainsi que les formes vannetaises neoah et naoah.