Différences entre les versions de « Koulskoude »

De Arbres
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== Variation dialectale==
== Variation dialectale==


[[De Rostrenen (1738)|De Rostrenen (1738]]:166) donne les formes ''gousgoude'', ''gouscoude'' et ''couscoude'' à côté de ''coulscoude''.
[[De Rostrenen (1738)|De Rostrenen (1738]]:166-7) donne, à côté de ''coulscoude''; ''gousgoude'', ''gouscoude'' et ''couscoude''.
Il signale la forme ''Cèpandant'' en trégorrois, ainsi que les formes vannetaises ''neoah'' et ''naoah''.
 
Il signale aussi la forme concurrente ''Cèpandant'' en trégorrois, ainsi que les formes vannetaises ''neoah'' et ''naoah''.





Version du 12 juin 2012 à 10:33

Koulskoude est une conjonction adverbiale qui marque une opposition logique (comme 'cependant,', 'néanmoins', 'toutefois').


(1) Ne rafent ket an dra-se anezo, koulskoude!
ne feraient pas le chose- P.eux, cependant
'Ils ne feraient tout de même pas cela!'
cornouaillais, Trépos (2001:444)


Distribution

La conjonction koulskoude apparait en périphérie de phrase, ou en incise.


(2) Ha koulskoude he deus ezhomm a-walc'h da gaout un dra bennak da reiñ d'he bugale
et pourtant 3SGF a besoin assez de1 avoir un chose quelconque à donner à son enfants
'Et pourtant, elle a assez besoin d'avoir quelque chose à donner à ses enfants,
Kerne, (Pleyben), Ar Gow (1999:18)


(3) Ur re bennak, koulskoude, zo chomet en tier: ar re gozh amparfal hag ar vugale vihan.
un ceux quelconque cependant R est resté dans.le maison le ceux1 vieux maladroit et le enfants1 petit
'Quelques-uns, cependant, sont restés à la maison: les vieux malhabiles et les petits enfants.'
trégorrois, Berthou (1985:78)


Variation dialectale

De Rostrenen (1738:166-7) donne, à côté de coulscoude; gousgoude, gouscoude et couscoude.

Il signale aussi la forme concurrente Cèpandant en trégorrois, ainsi que les formes vannetaises neoah et naoah.