Koeñv

De Arbres

Le nom koeñv dénote une 'enflure'. Il obtient le verbe koeñviñ.


(1) Deuet e oa e droad da goeñvin.
venu R était son1 pied à1 enfl.er
'Son pied s'était mis à enfler.'
Trégorrois, Gros (1970b'dont')


Morphologie

dérivation

Le verbe koeñviñ 'enfler' a son conraire digoeñviñ avec le préfixe privatif di-.


(2) Me meus aze em liorzh koulz louzoù evel ho peus da zigoeñv va saout...
moi ai ici en.mon2 jardin tant herbes comme 2PL a pour1 .gonfl.er mon2 vaches
'J'ai dans mon jardin autant d'herbes que vous (voulez) pour soigner mes vaches...'
Léon (Bodilis), Ar Floc'h (1985:119)


variation dialectale

La carte 398 documente la variation dialectale de la traduction de (Ta main est) enflée, qui donne le participe passé du verbe koeñviñ dérivé du nom. On voit que la forme est globalement koeñvet en KLT, et fweñvet en vannetais. On trouve quelques formes en kwañvet au Nord-Est.


(3) 'Ma koéñt veuc'h.
Emañ koeñvet ar vuoc'h. Équivalent standardisé
est enflur.é (le)1 vache
'La vache est enflée, météorisée.'
Cornouaillais de l'est maritime, Bouzec & al. (2017:310)


(4) Ma dreid a goeñf.
mon2 pied.s R1 gonfle
'J'ai les pieds qui gonflent.'
Cornouaillais (Locronan), A-M. Louboutin (10/2021)