Kae
Le nom kae, ar c'hae est un emprunt au français qui dénote une haie.
(1) | ag ar hezeg | d'en em lakaad | da beuri | e-teid ar hae | war bord an hent. | |||||
et le 5chevaux | de'se mettre | à 1 paître | P le 5haie | sur bord le route | ||||||
'et les chevaux de se mettre à brouter la haie sur le bord du chemin.' | Léon (Plouzane), Briant-Cadiou (1998:19) |
Morphologie
répartition et variation dialectale
La carte 346 de l'ALBB documente la répartition dialectale des traductions pour 'haie de jardin' et son pluriel. On trouve en concurrence les noms garzh, kleñ, tresenn.
La carte 390 de l'ALBB documente la variation dialectale de la traduction du nom 'talus'. Il a pu y avoir une confusion avec 'haie' dans la question.
On trouve la forme kleuz, kleñ en situation de monopole en Cornouaille et sud-vannetais. Elle est aussi souvent relevée en Léon et Trégor. Les formes de kae apparaîssent en monopole sur l'Ouest du Léon continental et sont aussi relevées en vannetais. Les variations de garzh se trouvent en breton central et en vannetais.
Le sens de kae semble s'étendre à 'talus'.
(3) | E tiskennan | dac'h ar c'hae, | evit klask | ar goudor. | ||||||
R4 descends | de le 5talus | pour chercher | le abri | |||||||
'Je descends du talus pour me mettre à l'abri.' | Lesneven/Kerlouan, A. M. (04/2016b) |