Différences entre les versions de « Jouitteau (2015d) »

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Jouitteau, M. 2015d, 'Faces noires, sorcières et racisme contre les filles', ''[http://commentsensortir.org/ Comment S’en Sortir ?]'', [https://commentsensortir.files.wordpress.com/2015/06/css-1_2015_kinsella_visages-noirs-sorcieres-et-racisme-contre-les-filles.pdf texte].
Jouitteau, M. 2015d, 'Faces noires, sorcières et racisme contre les filles', ''[http://commentsensortir.org/ Comment S’en Sortir ?]'', [https://commentsensortir.files.wordpress.com/2015/06/css-1_2015_kinsella_visages-noirs-sorcieres-et-racisme-contre-les-filles.pdf texte].


:: traduction en français de Kinsella, Sharon. 'Black faces, witches, and racism against girls’.


:: '''Résumé''':
: traduction en français de Kinsella, Sharon. 'Black faces, witches, and racism against girls’.
 
 
: '''Résumé''':
   En 1999 et jusqu’au début des années 2000, certaines filles commencèrent à  être  désignées «ganguro»: elles noircirent leur peau et blondirent leurs cheveux, créant ainsi un look rebelle  ethnique. En faisant cela, elles contestaient les normes de genre qui veulent que la jeune femme japonaise soit blanche aux cheveux noirs, chaste, obéissante, dédiée à son mari et à la reproduction de la famille nationale. Le phénomène ganguro mit en lumière la structure raciale de l’idéologie et des réflexions sur le genre dans le Japon moderne et dans le style urbain japonais contemporain. Cet article analyse les réactions de la société japonaise à cette mode et revient  sur la façon dont les ganguro girls ont été stigmatisées et raillées dans les médias largement masculinistes pour des motifs d’ordres raciaux et sexuels.  
   En 1999 et jusqu’au début des années 2000, certaines filles commencèrent à  être  désignées «ganguro»: elles noircirent leur peau et blondirent leurs cheveux, créant ainsi un look rebelle  ethnique. En faisant cela, elles contestaient les normes de genre qui veulent que la jeune femme japonaise soit blanche aux cheveux noirs, chaste, obéissante, dédiée à son mari et à la reproduction de la famille nationale. Le phénomène ganguro mit en lumière la structure raciale de l’idéologie et des réflexions sur le genre dans le Japon moderne et dans le style urbain japonais contemporain. Cet article analyse les réactions de la société japonaise à cette mode et revient  sur la façon dont les ganguro girls ont été stigmatisées et raillées dans les médias largement masculinistes pour des motifs d’ordres raciaux et sexuels.  




Mots clés: ganguro girls; blackface;  racisme;  Japon;  style ; sous-cultures.  
: '''Mots clés''': ganguro girls; blackface;  racisme;  Japon;  style ; sous-cultures.  




[[Category:ouvrages de recherche|Categories]]
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Version du 2 janvier 2016 à 16:37

Jouitteau, M. 2015d, 'Faces noires, sorcières et racisme contre les filles', Comment S’en Sortir ?, texte.


traduction en français de Kinsella, Sharon. 'Black faces, witches, and racism against girls’.


Résumé:
 En 1999 et jusqu’au début des années 2000, certaines filles commencèrent à  être  désignées «ganguro»: elles noircirent leur peau et blondirent leurs cheveux, créant ainsi un look rebelle  ethnique. En faisant cela, elles contestaient les normes de genre qui veulent que la jeune femme japonaise soit blanche aux cheveux noirs, chaste, obéissante, dédiée à son mari et à la reproduction de la famille nationale. Le phénomène ganguro mit en lumière la structure raciale de l’idéologie et des réflexions sur le genre dans le Japon moderne et dans le style urbain japonais contemporain. Cet article analyse les réactions de la société japonaise à cette mode et revient  sur la façon dont les ganguro girls ont été stigmatisées et raillées dans les médias largement masculinistes pour des motifs d’ordres raciaux et sexuels. 


Mots clés: ganguro girls; blackface; racisme; Japon; style ; sous-cultures.