Différences entre les versions de « Intonation »

De Arbres
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   [[Hemon (1975c)|Hemon (1975c]]:§287):
   [[Hemon (1975c)|Hemon (1975c]]:§287):
   "Dans la plupart des cas, toute syllabe non-accentuée est prononcée sur un ton plus bas. Dans le mot ''keloù'' 'nouvelle' <font color=green>['ke:lu]</font color=green>, la syllabe <font color=green>[lu]</font color=green> est généralement prononcée sur un ton plus bas que <font color=green>['ke:]</font color=green>. Cet abaissement du ton est déjà sensible à l'intérieur de a syllabe accentuée, surtout lorsque, comme dans l'exemple précédent, elle contient une voyelle longue. La seconde partie de la voyele <font color=green>[e:]</font color=green> est prononcée sur un ton plus bas que la première partie (on a vu précédemment que la deuxième partie de la voyelle était plus faiblement accentuée que la première)."
   "Dans la plupart des cas, toute syllabe non-accentuée est prononcée sur un ton plus bas. Dans le mot ''keloù'' 'nouvelle' <font color=green>['ke:lu]</font color=green>, la syllabe <font color=green>[lu]</font color=green> est généralement prononcée sur un ton plus bas que <font color=green>['ke:]</font color=green>. Cet abaissement du ton est déjà sensible à l'intérieur de la syllabe accentuée, surtout lorsque, comme dans l'exemple précédent, elle contient une voyelle longue. La seconde partie de la voyele <font color=green>[e:]</font color=green> est prononcée sur un ton plus bas que la première partie (on a vu précédemment que la deuxième partie de la voyelle était plus faiblement accentuée que la première)."





Version du 10 mai 2021 à 09:29

L'intonation est l'ensemble de l'information linguistique porté par la hauteur tonale de l'énoncé. C'est un pôle important de l'information prosodique.

En breton, l'intonation de phrase marque les questions, les exclamations, etc. Par exemple, les questions et les questions oui/non sont formées en réalisant une intonation montante sur toute la phrase, et/ou en plaçant un mot interrogatif en initiale de phrase. Cet usage est parallèle à l'intonation de phrase du français.

Le breton n'est pas ce qu'on appelle une langue tonale, car la variation tonale ne peut pas changer le sens d'un mot, comme ce serait le cas en chinois ou dans la plupart des langues bantoues. L'intonation de mot est rédusible en breton à l'accentuation. "Au cours d'une émission de voix, ce sont les syllabes accentuées qui règlent l'élévation ou l'abaissement du ton" (Hemon 1975c:§286).

 Hemon (1975c:§287):
 "Dans la plupart des cas, toute syllabe non-accentuée est prononcée sur un ton plus bas. Dans le mot keloù 'nouvelle' ['ke:lu], la syllabe [lu] est généralement prononcée sur un ton plus bas que ['ke:]. Cet abaissement du ton est déjà sensible à l'intérieur de la syllabe accentuée, surtout lorsque, comme dans l'exemple précédent, elle contient une voyelle longue. La seconde partie de la voyele [e:] est prononcée sur un ton plus bas que la première partie (on a vu précédemment que la deuxième partie de la voyelle était plus faiblement accentuée que la première)."


Terminologie

Press (1986:245) traduit skiltr-mouezh par l'anglais intonation.


Bibliographie