Différences entre les versions de « Hepken »

De Arbres
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=== composition ===
=== composition ===


[[Hemon (1975)|Hemon (1975]]:§107) propose que le composé ''hepken'', 'seulement', signifie littéralement /sans.autre(.chose)/, avec la préposition privative [[hep]]'', 'sans' suivie de ''ken'' dans son sens ancien de 'autre, autre chose'.
[[Hemon (1975)|Hemon (1975]]:§107) propose que le composé ''hepken'', 'seulement', signifie littéralement /sans.autre(.chose)/, avec la préposition privative ''[[hep]]'', 'sans' suivie de ''ken'' dans son sens ancien de 'autre, autre chose'.


== Syntaxe ==
== Syntaxe ==

Version du 25 octobre 2016 à 21:44

L'adverbe hepken est un composé de la préposition hep, 'sans' et de l'adverbe ken. Il est traduisible par 'seulement'.


(1) Teir reunenn hepken a c'hellan da gemerout digant pep~hini.
trois crin seulement R1 peux de1 prendre avec chaque un
'Je peux prendre seulement trois crins à chacun.' Cornouaille (Pleyben), Ar Floc’h (1950:157)


Morphologie

variation dialectale

Hepken, comme hep, apparaît en vannetais avec une nasalisation sous la forme hempkin, ainsi qu'en Haute-cornouaille intérieure (he(m)pkin, Scaër, Guiscriff, Gourin, Martin 1929:175).


répartition dialectale

Louis (2015:26), en haut-vannetais, considère que l'usage de hepken, concurrencé par celui de l'emprunt relativement récent seulamant, est une marque des locuteurs traditionnels.


(1) Ne ouie ket seulamant petra lâre !
ne savait pas seulement quoi disait
'Il ne savait même pas ce qu’il disait.' Haut-vannetais (emprunt nouveau), Louis (2015:26)


composition

Hemon (1975:§107) propose que le composé hepken, 'seulement', signifie littéralement /sans.autre(.chose)/, avec la préposition privative hep, 'sans' suivie de ken dans son sens ancien de 'autre, autre chose'.

Syntaxe

(2) Ur wech hepken, e c'hellis pakañ anezhi e-keit ma c'hoarzhe outi hec'h-unan [...].
un1 fois seulement R pus attraper P.elle pendant que riait à.elle son.un
'Une seule fois, je pus la surprendre pendant qu'elle riait toute seule (...)'
Trégorrois (Kaouenneg)/Standard, ar Barzhig (1976:24)


  • Kement ha ma gomprenan e kavit-c'hwi diazez ar brezhoneg war ar skridoù hepken.
lettre de Kervella à Roparzh Hemon, cité dans Denez (1993:27)


Bibliographie