Différences entre les versions de « Hag a »

De Arbres
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=== variation dialectale ===
==== variation dialectale ====


Selon [[Favereau (1997)|Favereau (1997]]:§580), la règle d'association des antécédents indéfinis et du complémenteur ''ha(g)'' s'applique en breton du Poher et du pays Pourlet.  
Selon [[Favereau (1997)|Favereau (1997]]:§580), la règle d'association des antécédents indéfinis et du complémenteur ''ha(g)'' s'applique en breton du Poher et du pays Pourlet.  
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==== 'hag a' avec un antécédent défini ====
===== 'hag a' avec un antécédent défini =====


En (1), on trouve ''hag a'' dans la [[relative|relativisation]] d'un [[objet]] [[défini]].
En (1), on trouve ''hag a'' dans la [[relative|relativisation]] d'un [[objet]] [[défini]].
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==== antécédent indéfini sans 'hag '====
===== antécédent indéfini sans 'hag' =====




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== restrictivité de la relative ==
=== restrictivité de la relative ===


Selon [[Seite (1975)|Seite (1975]]:97), "quand la proposition est explicative, c'est à dire non-nécessaire au sens, ''a'' est souvent précédé de ''hag''". Le complémenteur ''ha(g) a'' serait donc dédié aux relatives [[non-restrictives]]. Il donne:
Selon [[Seite (1975)|Seite (1975]]:97), "quand la proposition est explicative, c'est à dire non-nécessaire au sens, ''a'' est souvent précédé de ''hag''". Le complémenteur ''ha(g) a'' serait donc dédié aux relatives [[non-restrictives]]. Il donne:

Version du 3 août 2014 à 11:13

Les relatives dont l'antécédent est indéfini sont souvent introduites par le complémenteur complexe hag a.


Morphologie

Hag a être décomposable en le complémenteur ha(g) suivi du rannig a.


Syntaxe

Il existe différentes hypothèses quant à l'élément déclencheur du complémenteur hag a.

définitude de l'antécédent

Selon Kervella (1995:§808) la définitude du syntagme nominal influe sur la forme de sa modification par une relative: un antécédent indéfini déclencherait la forme hag a.


variation dialectale

Selon Favereau (1997:§580), la règle d'association des antécédents indéfinis et du complémenteur ha(g) s'applique en breton du Poher et du pays Pourlet.

On en trouve des exemples en haut-cornouaillais à Lanijen (Evenou 1987), en bas-vannetais (Nicolas 2005)...


Cependant, on trouve aussi des contre-exemples.


'hag a' avec un antécédent défini

En (1), on trouve hag a dans la relativisation d'un objet défini.


(1) Ne jom anezi [nemed he hloh Maria Pia ]i hag a heller gweled _i (...).
ne reste de.elle seulement sa cloche Maria Pia C R peut.IMP voir
'Il ne reste d'elle que sa cloche Maria Pia que l'on peut voir.'
Léonard, Seite (1998:50)


antécédent indéfini sans 'hag'
(7) unan ha oa botoù gantañ
un C R était chaussures avec.lui
'quelqu'un qui portait des chaussures.'
Haute-cornouaille (Lanijen), Evenou (1989)
cité dans Favereau (1997:§580)


On trouve aussi des antécédents indéfinis avec un rannig seul (ur c'hi a beg, 'un chien qui mord', Trépos, cité par Favereau (1997)|Favereau 1997]:576).


restrictivité de la relative

Selon Seite (1975:97), "quand la proposition est explicative, c'est à dire non-nécessaire au sens, a est souvent précédé de hag". Le complémenteur ha(g) a serait donc dédié aux relatives non-restrictives. Il donne:


(7) An dén-se, hag a labour ken mad, a zo kenderv din.
le homme-ci C R travaille si bien R est cousin à.moi
'Cet homme qui travaille si bien est mon cousin.' Léon, Seite (1975:97)