Différences entre les versions de « Godell »

De Arbres
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== Sémantique ==
== Sémantique ==


Là où le français recourt à des modifications sur le nom, le breton use de suffixes. A Bannalec en cornouaillais de l'est maritime, ''dourenn'' dénote la 'poche des eaux' d'un accouchement ([[Bouzec & al. (2017)|Bouzec & al. 2017]]:312). [[Vallée (2014)]] relève pour 'poche de tablier' les formes ''butun'''adenn''''' et, à Bégard, ''butun'''alenn'''''.
Là où le français recourt à des modifications sur le nom, le breton use de suffixes. A Bannalec en cornouaillais de l'est maritime, ''dourenn'' dénote la 'poche des eaux' d'un accouchement ([[Bouzec & al. (2017)|Bouzec & al. 2017]]:312). [[Vallée (2014)]] relève pour 'poche de tablier' les formes dérivées sur ''[[butun]]'' 'tabac' ''butun'''adenn''''' et, à Bégard, ''butun'''alenn'''''.


== Expression ==
== Expression ==

Version du 14 juillet 2020 à 18:56

Le nom godell dénote une 'poche (de vêtement)'.


(1) Pa vez da gaout, oh! neuze eo doun ha ledan e c'hodelloù Cornouaillais / Léon, Croq (1908:1)
quand1 est à1 avoir oh alors est profond et large son1 poche.s
'Quand il s'agit de posséder, oh, alors ses poches sont larges et profondes.'


Morphologie

variation dialectale

La carte 229 de l'ALBB documente la variation dialectale de la traduction de poche. Ce sont surtout les dialectes KLT de la partie Nord qui utilisent godell, le cornouaillais a plutôt chakod. Pour le vannetais, il faudrait vérifier que les locuteurs n'ont pas compris, en français local poche comme 'petit sac', car il y a moultes réponses en sac'h.


Sémantique

Là où le français recourt à des modifications sur le nom, le breton use de suffixes. A Bannalec en cornouaillais de l'est maritime, dourenn dénote la 'poche des eaux' d'un accouchement (Bouzec & al. 2017:312). Vallée (2014) relève pour 'poche de tablier' les formes dérivées sur butun 'tabac' butunadenn et, à Bégard, butunalenn.

Expression

'avoir la langue dans sa poche'

  • un hanter c'henoù, 'une demi-bouche (& au figuré, qui a la langue dans sa poche)', Favereau (1997:§331)