Discussion:Verbes à montée

De Arbres

--Jadé Loïc 12 mai 2013 à 00:45 (CEST) Je propose une reformulation de "Les verbes à montée imposent le mouvement du sujet de leur complément dans leur propre position de sujet, lorsque cette position n'est pas indépendamment remplie par un explétif."car j'avoue avoir du mal à démêler sujet de complément.

> --MJ. 13 mai 2013 à 12:14 (CEST): J'ai réécrit ce passage, mais ce n'est toujours pas idéal.

--Jadé Loïc 18 mai 2013 à 10:20 (CEST) En essayant de traduire en breton les exemples donnés en français et en anglais, il me semble que j'arrive à deux solutions très différentes : ou on utilise ici aussi une expression idiomatique tel que cité par Mélanie Jouitteau et, en l'occurrence on dira : " He zo sot gant ar c'hrampouezh", "Elle elle folle avec les crêpes" ou alors c'est "les crêpes" qui devient le sujet avec cette formulation " Hervez ar mod e plij dezhi ar c'hrampouezh" , "Selon la mode (apparemment) plait à elle les crêpes." ou " Ar c'hrampouezh a blij dezhi, hervez ar mod ". La différence enttre les formules peut venir du choix qui est fait de mettre en valeur (en début de phrase ) "he" ou "ar c'hrampouezh". On entend aussi des formules comme "Seblantout a ra bezañ plijet gant ar c'hrampouezh" peut-être sous l'influence du français.

>--MJ. 19 mai 2013 à 14:42 (CEST): Attention. Tout d'abord, on ne peut pas tester de verbes à montée sans rien à remonter: il nous faut le sujet d'une infinitive. Ensuite, il y a une différence fondamentale entre le français et l'anglais d'une part, et le breton d'autre part. Cette différence tient dans l'ordre canonique des mots dans la phrase. En français ou en anglais, dans les exemples de verbes à montée comme Elle semble aimer les crêpes vs. Il semble qu'elle aime les crêpes, la structure informationnelle n'est pas la motivation pour le mouvement de elle. Le sujet de l'infinitive apparaît devant le verbe à montée de façon obligatoire si et seulement si il n'y a pas de sujet explétif dans la matrice. En breton, si le sujet de l'infinitive remonte dans le lieu canonique d'apparition du sujet, ce site reste postverbal: l'endroit normal où on trouve un sujet en breton est juste après le verbe tensé; c'est une langue VSO. Un verbe à montée en breton ferait remonter le sujet de l'infinitive après lui-même, et non avant. En breton, complètement indépendamment des verbes à montée, un élément quelconque, dont le sujet donc, peut être placé devant l'élément tensé, verbe ou auxiliaire, soit pour satisfaire à la structure informationnelle (c'est l'effet que tu notes), soit pour satisfaire à la règle V2.