Différences entre les versions de « Discussion:Noms collectifs »

De Arbres
m (Mjouitteau a déplacé la page Discussion:Collective nouns vers Discussion:Noms collectifs par-dessus une redirection)
m (Remplacement de texte — « A ne pas confondre » par « À ne pas confondre »)
 
(13 versions intermédiaires par 4 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
--[[Utilisateur:Jampi|Jampi]] ([[Discussion utilisateur:Jampi|discussion]]) 9 août 2016 à 11:17 (CEST) Britta Irslinger a mis ''Gender of Abstract Noun Suffixes in the Brittonic Languages'' en ligne : http://www.academia.edu/3049256/Gender_of_Abstract_Noun_Suffixes_in_the_Brittonic_Languages
Elle affirme en effet que les collectifs sont masculins : « In Breton, there is a correlation of gender and nominal aspect within the group of collectives and their corresponding singulatives. The former are masculine and the latter feminine due to their feminine suffix ''-enn'' ». Mais à la fin du paragraphe son propos est plus nuancé : « Breton grammars classify collectives as masculine,<sup>100</sup> but due to the loss of gender agreement with non-human plural nouns, the phenomenon is more properly described as non-agreement ».<br />
Les reférences de la note « <sup>100</sup> E.g. Kervella 1947: 295, Favereau 1997: 66: Collectives usually show plural agreement, however, singular agreement does occur: cf. Favereau 1997: 50. In the latter case collectives trigger masculine agreement. » pourraient être ajoutées.
Je ne vois qu'un seul contexte dans lequel il faut connaître le genre du collectif (ce qui donne raison aux grammairiens qui le donnent) : l'expression d'un nombre à 2, 3 ou 4 unités avec la préposition ''a''. <br />
Peder c'hampouezhenn warn-ugent<br/>
Pevar warn-ugent a grampouezh<br />
Peder warn-ugent a grampouezhennoù
:--[[Utilisateur:Mjouitteau|MJ.]] ([[Discussion utilisateur:Mjouitteau|discussion]]) 9 août 2016 à 13:58 (CEST): Le lien vers le texte en ligne a été ajouté à la référence [[Irslinger (2014)]].
--[[Utilisateur:Alouette|Alouette]] ([[Discussion utilisateur:Alouette|discussion]]) 4 juillet 2016 à 15:45 (CEST): Est-ce que les "noms collectifs" correspondent aux "hollek" en breton ?
: --[[Utilisateur:Mjouitteau|MJ.]] ([[Discussion utilisateur:Mjouitteau|discussion]]) 7 juillet 2016 à 16:32 (CEST): Non, ''[[anv hollek]]'' renvoie pour [[Kervella (1947)]] à des [[noms massiques]].
--[[Utilisateur:Jadé Loïc|Jadé Loïc]] ([[Discussion utilisateur:Jadé Loïc|discussion]]) 30 mai 2015 à 10:36 (CEST)Dans le chapitre Dérivations en ''-ennoù'', un des exemples est 'hiniennoù'. Il eût pu être opportun de signaler que parmi les exemples, c'est le seul pour lequel il n'y a pas d'autre pluriel (le pluriel en *hinioù n'existe pas à ma connaissance).
: --[[Utilisateur:Mjouitteau|MJ.]] ([[Discussion utilisateur:Mjouitteau|discussion]]) 30 mai 2015 à 19:13 (CEST): Ce que je trouve mystérieux est que des finales en ''-ennoù'' puissent obtenir une entité singulière (et je considère d'ailleurs de changer ces données de Kervella d'article, car cela ne concerne pas des racines de noms collectifs). Ceci dit, je suis intéressée par ce qui sous-tend ton commentaire. Peux-tu m'en dire plus ? Pourquoi est-ce important ? De quoi *''hinioù'' est-il la clef?


--[[Utilisateur:Jadé Loïc|Jadé Loïc]] ([[Discussion utilisateur:Jadé Loïc|discussion]]) 13 mai 2014 à 11:28 (CEST) Dans le chapitre "reprise anaphorique plurielle", je vois que "chatal" et "moc'h" sont tous deux considérés comme des noms collectifs ; or, s'il n'existe pas de singulier pour "chatal", il existe pour "moc'h" le singulier "hoc'h". Est-ce qu'à ce titre, des noms comme "saout, yer, kezeg, chas... " seraient à considérer comme collectifs car non formés par un nom au singulier suivi d'une marque de pluriel ?
--[[Utilisateur:Jadé Loïc|Jadé Loïc]] ([[Discussion utilisateur:Jadé Loïc|discussion]]) 13 mai 2014 à 11:28 (CEST) Dans le chapitre "reprise anaphorique plurielle", je vois que "chatal" et "moc'h" sont tous deux considérés comme des noms collectifs ; or, s'il n'existe pas de singulier pour "chatal", il existe pour "moc'h" le singulier "hoc'h". Est-ce qu'à ce titre, des noms comme "saout, yer, kezeg, chas... " seraient à considérer comme collectifs car non formés par un nom au singulier suivi d'une marque de pluriel ?
Ligne 5 : Ligne 25 :




--[[Utilisateur:Jadé Loïc|Jadé Loïc]] ([[Discussion utilisateur:Jadé Loïc|discussion]]) 13 mai 2014 à 09:56 (CEST) Les chapitres 4 et 7 s'appellent tous les deux "A ne pas confondre". Ne serait-il pas plus clair d'avoir un seul chapitre à ce nom, comprenant deux thèmes ?
--[[Utilisateur:Jadé Loïc|Jadé Loïc]] ([[Discussion utilisateur:Jadé Loïc|discussion]]) 13 mai 2014 à 09:56 (CEST) Les chapitres 4 et 7 s'appellent tous les deux "À ne pas confondre". Ne serait-il pas plus clair d'avoir un seul chapitre à ce nom, comprenant deux thèmes ?
: --[[Utilisateur:Mjouitteau|MJ.]] ([[Discussion utilisateur:Mjouitteau|discussion]]) 14 mai 2014 à 14:19 (CEST): Oui, tout à fait. J'ai suivi ta suggestion.
: --[[Utilisateur:Mjouitteau|MJ.]] ([[Discussion utilisateur:Mjouitteau|discussion]]) 14 mai 2014 à 14:19 (CEST): Oui, tout à fait. J'ai suivi ta suggestion.

Version actuelle datée du 23 mai 2022 à 09:37

--Jampi (discussion) 9 août 2016 à 11:17 (CEST) Britta Irslinger a mis Gender of Abstract Noun Suffixes in the Brittonic Languages en ligne : http://www.academia.edu/3049256/Gender_of_Abstract_Noun_Suffixes_in_the_Brittonic_Languages

Elle affirme en effet que les collectifs sont masculins : « In Breton, there is a correlation of gender and nominal aspect within the group of collectives and their corresponding singulatives. The former are masculine and the latter feminine due to their feminine suffix -enn ». Mais à la fin du paragraphe son propos est plus nuancé : « Breton grammars classify collectives as masculine,100 but due to the loss of gender agreement with non-human plural nouns, the phenomenon is more properly described as non-agreement ».
Les reférences de la note « 100 E.g. Kervella 1947: 295, Favereau 1997: 66: Collectives usually show plural agreement, however, singular agreement does occur: cf. Favereau 1997: 50. In the latter case collectives trigger masculine agreement. » pourraient être ajoutées.

Je ne vois qu'un seul contexte dans lequel il faut connaître le genre du collectif (ce qui donne raison aux grammairiens qui le donnent) : l'expression d'un nombre à 2, 3 ou 4 unités avec la préposition a.
Peder c'hampouezhenn warn-ugent
Pevar warn-ugent a grampouezh
Peder warn-ugent a grampouezhennoù

--MJ. (discussion) 9 août 2016 à 13:58 (CEST): Le lien vers le texte en ligne a été ajouté à la référence Irslinger (2014).


--Alouette (discussion) 4 juillet 2016 à 15:45 (CEST): Est-ce que les "noms collectifs" correspondent aux "hollek" en breton ?

--MJ. (discussion) 7 juillet 2016 à 16:32 (CEST): Non, anv hollek renvoie pour Kervella (1947) à des noms massiques.


--Jadé Loïc (discussion) 30 mai 2015 à 10:36 (CEST)Dans le chapitre Dérivations en -ennoù, un des exemples est 'hiniennoù'. Il eût pu être opportun de signaler que parmi les exemples, c'est le seul pour lequel il n'y a pas d'autre pluriel (le pluriel en *hinioù n'existe pas à ma connaissance).

--MJ. (discussion) 30 mai 2015 à 19:13 (CEST): Ce que je trouve mystérieux est que des finales en -ennoù puissent obtenir une entité singulière (et je considère d'ailleurs de changer ces données de Kervella d'article, car cela ne concerne pas des racines de noms collectifs). Ceci dit, je suis intéressée par ce qui sous-tend ton commentaire. Peux-tu m'en dire plus ? Pourquoi est-ce important ? De quoi *hinioù est-il la clef?


--Jadé Loïc (discussion) 13 mai 2014 à 11:28 (CEST) Dans le chapitre "reprise anaphorique plurielle", je vois que "chatal" et "moc'h" sont tous deux considérés comme des noms collectifs ; or, s'il n'existe pas de singulier pour "chatal", il existe pour "moc'h" le singulier "hoc'h". Est-ce qu'à ce titre, des noms comme "saout, yer, kezeg, chas... " seraient à considérer comme collectifs car non formés par un nom au singulier suivi d'une marque de pluriel ?

--MJ. (discussion) 14 mai 2014 à 14:19 (CEST): Il est tout à fait possible que dans des variétés de breton, les collectifs soient juste devenus des pluriels irréguliers, avec la particularité d'un singulier morphémique (X.-enn, penn X, pezh X). Dans cette hypothèse, on a un nom moc'h de statut différent dans les dialectes qui ont un singulier en hoc'h et dans ceux où on a un singulier en penn-moc'h (dans la mesure où ce singulatif est vivant en synchronie, cf.carte 470 de l'ALBB)
Certains collectifs viennent déjà historiquement d'anciens pluriels, comme le cornouaillais raed, div raedenn (carte 55). J'attends d'avoir collecté plus de données pour te donner une réponse plus précise.


--Jadé Loïc (discussion) 13 mai 2014 à 09:56 (CEST) Les chapitres 4 et 7 s'appellent tous les deux "À ne pas confondre". Ne serait-il pas plus clair d'avoir un seul chapitre à ce nom, comprenant deux thèmes ?

--MJ. (discussion) 14 mai 2014 à 14:19 (CEST): Oui, tout à fait. J'ai suivi ta suggestion.