Différences entre les versions de « Discussion:Ken, ker, kel »

De Arbres
(Accentuation quand "ken" précède adjectif et nom monosyllabiques)
(Remplacement de texte — « répartitition » par « répartition »)
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--[[Utilisateur:Jadé Loïc|Jadé Loïc]] 19 avril 2013 à 11:37 (CEST) Selon Goyat, l'accentuation est sur "ken" devant un adjectif monosyllabique " ['ken dus]", mais qu'en est-il de l'exemple de Bijer "(4) Biskoazh n'he doa Naig gwelet ken bras bag." ?


=== alternances ''-n'', ''-l'', ''-r'' ===


* [LJ/12/2012] L'exemple ne correspond pas aux traductions proposées
--[[Utilisateur:Jampi|Jampi]] ([[Discussion utilisateur:Jampi|discussion]]) 20 octobre 2016 à 13:51 (CEST)
  Leclerc (1986:131)
 
  "Les adjectifs '''mat, 'bon'''', hir, 'long', bras, 'grand', ont,  
« En effet, le passage récent d'<i>n</i> final à ''r'' n'a lieu que dans les cas où l'''n'', final seulement sur le papier, fait partie d'un mot qui se lie avec le suivant. La consonne radicale de ces proclitiques reparaît si l'on change, soit le second mot, soit le dialecte, parfois même sans qu'il y ait besoin de rien changer: léonais ''eur vaz'' un bâton, ''eun den'', un homme; '''''ker sod''''' si fou, trécorois '''''ken zôd'''''; vannetais ''hur pehedeu'' et ''hum pehedeu'' nos péchés; [...]. Ces mêmes mots peuvent, dans d'autres emplois grammaticaux, reprendre leur autonomie: '''''ken... ken''''' tant... que (lat. ''cum... tum'') '''ne varie jamais''', pas plus que ''eun'' au sens de ''unan'', nom de nombre (cf. en allemand la distinction de ''ein'' et ''einer''). »
outre la forme ordinaire, une forme spéciale pour le comparatif d'égalité:
 
  '''ken mat''' se dit aussi kenkouls
Ernault, 1897, « Les Pluriels bretons en ''er'' », ''Zeitschrift für celtische Philologie'' I, p. 232 [[https://archive.org/stream/zeitschriftfrc01meyeuoft#page/232/mode/2up texte]]
  ken hir = keit
 
  ken bras = kement
:--[[Utilisateur:Mjouitteau|MJ.]] ([[Discussion utilisateur:Mjouitteau|discussion]]) 21 octobre 2016 à 11:29 (CEST): l'alternance est effectivement un phénomène phonologique dépendant de la consonne initiale du mot qui suit. Les répartitions des formes en ''-n'', ''-l'', ''-r'' entre elles selon cette initiale varie aussi selon les variétés de breton. Ernault propose en substance ici que la forme sous-jacente est en /n/.
 
::--[[Utilisateur:Jampi|Jampi]] ([[Discussion utilisateur:Jampi|discussion]]) 25 octobre 2016 à 10:56 (CEST) Dans cet article, Émile Ernault m'a appris qu'il y avait ''ken'' et ''ken'' : ''ken'' qui peut dans certains dialectes avoir l'alternance ''n'', ''r'', ''l'' et ''ken... ken'', tant que, qui "ne varie jamais".
 
:::--[[Utilisateur:Mjouitteau|MJ.]] ([[Discussion utilisateur:Mjouitteau|discussion]]) 25 octobre 2016 à 20:10 (CEST): Le passage d'Ernault ci-dessus est alors un peu maladroit, car il dit que ce sont les "mêmes mots". J'ai créé un article séparé pour d'une part ''[[ken, ker, kel]]'', et d'autre part les différentes formes invariables orthographiées ''[[ken]]'' (dont deux au moins se prononcent très distinctivement).
 
=== accentuation ===
 
--[[Utilisateur:Jadé Loïc|Jadé Loïc]] 19 avril 2013 à 11:37 (CEST) Selon Goyat, l'accentuation est sur ''ken'' devant un adjectif monosyllabique "['ken dus]", mais qu'en est-il de l'exemple de Bijer
: (4) ''Biskoazh n'he doa Naig gwelet ken bras bag.'' ?
 
: --[[Utilisateur:Mjouitteau|MJ.]] 22 avril 2013 à 11:36 (CEST): Je ne sais pas, c'est un corpus écrit. Rien ne nous dit effectivement que l'accentuation est la même dans cette structure ''ken ADJ N''.
 
 
== traductions ==
 
=== ''kenkoulz'': 'autant' vs. 'aussi long' ===
 
-- [LJ/12/2012] L'exemple ne correspond pas aux traductions proposées
  [[Leclerc (1986)|Leclerc (1986]]:131)
  "Les adjectifs '''mat, 'bon'''', hir, 'long', bras, 'grand', ont, outre la forme ordinaire, une forme spéciale pour le comparatif d'égalité:
  '''ken mat''' se dit aussi ''kenkouls''
  ''ken hir'' = ''keit''
  ''ken bras'' = ''kement''
   
   
  ma brec'h a zo kenkouls ha da hini, 'mon bras est aussi '''long''' que le tien'
  ma brec'h a zo kenkouls ha da hini, 'mon bras est aussi '''long''' que le tien'




> <font color=blue> --[[Utilisateur:M. Jouitteau|M. Jouitteau]] 28 décembre 2012 à 14:52 (CET): C'est vrai, et c'est le cas dans le texte original.  
: --[[Utilisateur:M. Jouitteau|M. Jouitteau]] 28 décembre 2012 à 14:52 (CET): C'est vrai, et c'est le cas dans le texte original.  
: ''[[Kenkoulz]]'' se traduit des fois par aussi bon que' mais aussi par 'autant que'.
: ''[[Kenkoulz]]'' se traduit des fois par 'aussi bon que' mais aussi par 'autant que'.
: Dans l'exemple de Leclerc, un bras long est de plus probablement aussi un bon bras...
: Dans l'exemple de Leclerc, un bras long est de plus probablement aussi un bon bras...
</font color=blue>
 
 
== typos ==
 
--[[Utilisateur:Mjouitteau|MJ.]] ([[Discussion utilisateur:Mjouitteau|discussion]]) 23 octobre 2014 à 15:00 (CEST): L'exemple du Scorff avec ''teadadou'' est bien avec un /a/ dans le document original.

Version du 7 mars 2022 à 10:21

alternances -n, -l, -r

--Jampi (discussion) 20 octobre 2016 à 13:51 (CEST)

« En effet, le passage récent d'n final à r n'a lieu que dans les cas où l'n, final seulement sur le papier, fait partie d'un mot qui se lie avec le suivant. La consonne radicale de ces proclitiques reparaît si l'on change, soit le second mot, soit le dialecte, parfois même sans qu'il y ait besoin de rien changer: léonais eur vaz un bâton, eun den, un homme; ker sod si fou, trécorois ken zôd; vannetais hur pehedeu et hum pehedeu nos péchés; [...]. Ces mêmes mots peuvent, dans d'autres emplois grammaticaux, reprendre leur autonomie: ken... ken tant... que (lat. cum... tum) ne varie jamais, pas plus que eun au sens de unan, nom de nombre (cf. en allemand la distinction de ein et einer). »

Ernault, 1897, « Les Pluriels bretons en er », Zeitschrift für celtische Philologie I, p. 232 [texte]

--MJ. (discussion) 21 octobre 2016 à 11:29 (CEST): l'alternance est effectivement un phénomène phonologique dépendant de la consonne initiale du mot qui suit. Les répartitions des formes en -n, -l, -r entre elles selon cette initiale varie aussi selon les variétés de breton. Ernault propose en substance ici que la forme sous-jacente est en /n/.
--Jampi (discussion) 25 octobre 2016 à 10:56 (CEST) Dans cet article, Émile Ernault m'a appris qu'il y avait ken et ken : ken qui peut dans certains dialectes avoir l'alternance n, r, l et ken... ken, tant que, qui "ne varie jamais".
--MJ. (discussion) 25 octobre 2016 à 20:10 (CEST): Le passage d'Ernault ci-dessus est alors un peu maladroit, car il dit que ce sont les "mêmes mots". J'ai créé un article séparé pour d'une part ken, ker, kel, et d'autre part les différentes formes invariables orthographiées ken (dont deux au moins se prononcent très distinctivement).

accentuation

--Jadé Loïc 19 avril 2013 à 11:37 (CEST) Selon Goyat, l'accentuation est sur ken devant un adjectif monosyllabique "['ken dus]", mais qu'en est-il de l'exemple de Bijer

(4) Biskoazh n'he doa Naig gwelet ken bras bag. ?
--MJ. 22 avril 2013 à 11:36 (CEST): Je ne sais pas, c'est un corpus écrit. Rien ne nous dit effectivement que l'accentuation est la même dans cette structure ken ADJ N.


traductions

kenkoulz: 'autant' vs. 'aussi long'

-- [LJ/12/2012] L'exemple ne correspond pas aux traductions proposées

Leclerc (1986:131)
"Les adjectifs mat, 'bon', hir, 'long', bras, 'grand', ont, outre la forme ordinaire, une forme spéciale pour le comparatif d'égalité:
ken mat se dit aussi kenkouls
ken hir = keit
ken bras = kement

ma brec'h a zo kenkouls ha da hini, 'mon bras est aussi long que le tien'


--M. Jouitteau 28 décembre 2012 à 14:52 (CET): C'est vrai, et c'est le cas dans le texte original.
Kenkoulz se traduit des fois par 'aussi bon que' mais aussi par 'autant que'.
Dans l'exemple de Leclerc, un bras long est de plus probablement aussi un bon bras...


typos

--MJ. (discussion) 23 octobre 2014 à 15:00 (CEST): L'exemple du Scorff avec teadadou est bien avec un /a/ dans le document original.