Discussion:-idi, -iri, -eri, -euri

De Arbres

--Jadé Loïc (discussion) 22 mai 2014 à 09:05 (CEST) J'ose proposer une autre piste pour expliquer kigeri ou mereuri/merouri : kigerdi, merourdi : 'la maison du boucher, la maison du fermier'.

--MJ. (discussion) 27 mai 2014 à 22:01 (CEST): Si tu as raison, alors le suffixe -eri des noms de lieux n'a rien à voir avec -iri, -eri, -euri, et ce serait un suffixe à part, à ranger avec ur veridi, 'une métairie' signalé en Pélem par Favereau (1997:§179). Sur la page, pour l'instant, nous avons les avis non-argumentés de Irslinger et Deshayes, et une assonance plausible avec le français -erie en contact. Il faut montrer que ton hypothèse apporte de l'ordre dans les données et/ou de la clarté dans l'analyse. Ton hypothèse prédit-elle d'autres faits ?
Comment tester ton hypothèse ? Phonologiquement, cette hypothèse demande qu'on puisse passer de kigerdi à kigeri, donc de /d/ à rien. Si cette hypothèse est vraie, on devrait par exemple pouvoir trouver un /d/ qui aurait disparu avec un environnement phonologique similaire. Est-ce le cas ? De kigerdi à kigeri, le /r/ a quitté la position finale de la syllabe accentuée pour devenir la consonne d'attaque de la syllabe finale. Voit-on cela ailleurs ?
Les noms de lieux en di- attestés dans l'histoire de la langue ont-ils perdu la consonne /d/ ? Kafedi est resté avec son /d/, mais il a probablement une histoire trop jeune. Deshayes (2003:'kloer') atteste kloerdi en 1876. Depuis cette date, d'autres /d/ ont-ils disparu ?
Trouve-t-on des mots de dérivation similaire en gallois ou en cornique ?