Différences entre les versions de « Condition A du liage »

De Arbres
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Version du 19 mars 2022 à 17:49

Selon la Condition A du liage, un pronom réfléchi doit être lié dans son domaine local.

Cela signifie qu'il doit y avoir un antécédent local co-référent qui le c-commande.


(1) An delioù melenx en emx zistag diouz ar gwez hag a darnij en aer.
le feuille.s jaune se1 .attache de le arbres et R volette en.le air
'Les feuilles jaunes se détachent des arbres et voltigent dans l'air.'
Le Bozec (1933:28)


En (2), la co-référence entre Yann et l'anaphore en fin de phrase n'est pas grammaticale. Selon la condition A du liage, cela s'explique par le fait que Yann est en dehors de la proposition infinitive qui dessine le domaine local. Il n'y a donc aucun antécédent pour l'anaphore e-unan dans son domaine local. La co-référence avec Lenaig est possible, car il existe un élément qui lie l'anaphore dans son domaine local: le sujet PRO de l'infinitive qui co-réfère avec Lenaig.


(2) Pedin a reas Yann Lenaig da respont *e-unan /he-unan.
inviter R [[[ober|fit]] Yann Lenaigx [ PROx de répondre lui-même / elle-mêmex ]
'Yann a demandé à Lenaig de lui répondre (*lui-même/elle-même).'
Trégorrois,Stephens (1990:157)


Horizons comparatifs

Charnavel (2019) analyse des contre-exemples apparents à la condition A en français comme liés par un antécédent logophorique local silencieux.


Bibliographie

  • Charnavel, Isabelle. 2019. 'Apparent Exemption from Condition A: a Perspective-Based Theory', Linguistic Inquiry, texte.