Différences entre les versions de « Complémenteur vide »

De Arbres
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Une fois prise en compte l'accentuation, le message n'est plus de structure ambiguë.
Une fois prise en compte l'accentuation, le message n'est plus de structure ambiguë. Dans l'hypothèse où le [[rannig]] a toujours la même fonction, la différence syntaxique liée à l'accentuation est la présence d'un complémenteur vide, qui ne serait pas réalisé comme un morphème segmental, mais dont la présence influerait sur la distribution de l'accent.




{| class="prettytable"
{| class="prettytable"
| (2) || an dén a  '''la'''bour.
| (2) || an dén ||||a  '''la'''bour.
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| || [[art|le]] homme || C ||[[R]] travaille
| || [[art|le]] homme || C ||[[R]] travaille

Version du 15 mars 2013 à 17:40

Selon Seite (1975:95), l'accentuation est l'indice qui distingue les matrices des enchâssées dans le cas des relatives.


(1) al labous a nij vs. al labous a nij
le oiseau R vole le oiseau C R vole
'L'oiseau vole.', vs. l'oiseau qui vole.' Léon, Seite (1975:95)


 Seite (1975:95):
 "En breton il n'y a pas de pronom relatif à proprement parler.
 C'est la particule verbale a qui en remplit la fonction.
 
 Al labous a nij, signifie tout aussi bien 'l'oiseau vole' que 'L'oiseau qui vole'.
 Seul l'intonation ou le contexte permet de savoir si a est particule verbale ou pronom 
 relatif. 
 Si labous est fortement accentué a est particule verbale. Si c'est nij, a 
 est pronom relatif.


Une fois prise en compte l'accentuation, le message n'est plus de structure ambiguë. Dans l'hypothèse où le rannig a toujours la même fonction, la différence syntaxique liée à l'accentuation est la présence d'un complémenteur vide, qui ne serait pas réalisé comme un morphème segmental, mais dont la présence influerait sur la distribution de l'accent.


(2) an dén a labour.
le homme C R travaille
'L'homme qui travaille.'
*'L'homme travaille.' Léon, Seite (1975:95)