Différences entre les versions de « Compétence et performance »
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L'enchâssement infini fait partie de la compétence d'un locuteur, mais manifestement pas de sa performance, car cela le mettrait en retard pour déjeuner. | L'enchâssement infini fait partie de la compétence d'un locuteur, mais manifestement pas de sa performance, car cela le mettrait en retard pour déjeuner. | ||
Connaître une langue, c'est connaître ses possibilités et les limites de ces possibilités, au-delà de l'usage socio-pragmatique que l'on peut choisir d'en faire. | |||
La linguistique [[générative]] s’intéresse en premier lieu à la compétence, car elle essaie de modéliser les connaissances des locuteurs natifs qui déterminent leurs jugements de [[grammaticalité]]. | La linguistique [[générative]] s’intéresse en premier lieu à la compétence, car elle essaie de modéliser les connaissances des locuteurs natifs qui déterminent leurs jugements de [[grammaticalité]]. | ||
Version du 11 mai 2013 à 11:37
Il est important de distinguer, pour un locuteur, sa compétence et sa performance.
La performance d'un locuteur est l’emploi concret de la langue par un locuteur.
La compétence d'un locuteur correspond à l'ensemble de ses connaissances linguistiques, non limitées par les contingences d'un contexte.
Par exemple, l'enchâssement ou la modification sont des procédés récursifs, qui peuvent dans l'absolu être répétés à l'infini.
(1) La terre [que Julie t'a dit [que Miguel avait rappelé [que Manon avait pensé [que Jacques avait suggéré [que Gwenn...
L'enchâssement infini fait partie de la compétence d'un locuteur, mais manifestement pas de sa performance, car cela le mettrait en retard pour déjeuner.
Connaître une langue, c'est connaître ses possibilités et les limites de ces possibilités, au-delà de l'usage socio-pragmatique que l'on peut choisir d'en faire.
La linguistique générative s’intéresse en premier lieu à la compétence, car elle essaie de modéliser les connaissances des locuteurs natifs qui déterminent leurs jugements de grammaticalité.
