Châtelier (2016)

De Arbres
  • Châtelier, Antoine. 2016. Traductions et variabilité en langue bretonne: l'exemple des traductions bretonnes de "l'Introduction à la vie dévote" (XVIIIe – XXe), thèse Rennes II, texte.


 Résumé:
 "Ce travail consiste en l'analyse des trois traductions en breton du texte de François de Sales publié en 1609 : L'introduction à la vie dévote. La première traduction fut l'oeuvre de Charles Le Bris au début du XVIIIème siècle durant la période dite du breton pré-moderne. Les deux traductions suivantes furent écrites dans un breton du domaine du sud-est, le standard de Vannes, par Jean Marion à la fin du XVIIIème siècle, puis par Sylvestre Sévéno au début du XXème. L'analyse de ces textes abordera dans un premier temps les aspects traductologiques : les différents auteurs bretonnants face aux choix linguistiques qu'implique la traduction, les rapports qu'ont eus ces derniers entre eux vis-à-vis du texte source ou encore de la réception du texte. Progressivement, la morphologie et la syntaxe des traductions seront analysées pour mettre en évidence la variabilité ou bien les correspondances entre traducteurs bretonnants."


errata

  • p. 173, l'auteur rapporte une citation par Ernault (1892b) en moyen breton: na goux a rann 'on ne sait point', ce qui est dans le texte de Ernault na goux rann.
  • p. 212, l'auteur analyse met et ha comme des adverbes monosyllabiques. Ce ne sont pas des adverbes mais, selon les terminologies, des conjonctions de coordination ou des complémenteurs. La citation de Jouitteau (2013) qui suit, sur les adverbes monosyllabiques cliticisés, n'est pas appropriée aux exemples car elle concerne les adverbes cliticisés sur un infinitif antéposé (de type Kompren mat a ran...).


(1) Rein e hra dein er veitouréz ul léh de seùel guélé…
donner R fait à.moi le 1métayèr.e un lieu pour1 monter lit
'La métayère me donne un endroit pour y mettre un lit… '
Vannetais, Herrieu (1933-1942:[16/09/1914])


  • p. 243, la phrase recopiée ci-dessous est attribuée à Oliereu (1913:'kentan pennad'). Elle provient cependant de Ar Bayon (1902:84).


(2) Kornal e hré en ti get é douiadelleu.
corner R fait le maison avec son1 juron.s
'La maison résonnait de ses jurons.'
Vannetais, Ar Bayon (1902:84)