Différences entre les versions de « C-commande »

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La relation de c-commande est une relation entre deux [[constituants]].
La relation de c-commande est une relation entre deux [[constituants]].


Dans une [[constituant|structure en constituants]] arborescente, un élément qui en c-commande un autre est directement dominé par un nœud qui domine cet autre élément.
Dans une [[constituant|structure en constituants]] arborescente, un élément qui en c-commande un autre est directement dominé par un [[nœud]] qui domine cet autre élément.


Radford (1997) propose une image (n'essayez pas de la suivre sans structure arborescente):  
Radford (1997) propose une image (n'essayez pas de la suivre sans structure arborescente):  
   "pour utiliser la métaphore simple d'un train,  
   "pour utiliser la métaphore simple d'un train,  
   un nœud de catégorie X c-commande un nœud de catégorie Y  
   un [[nœud]] de catégorie X c-commande un [[nœud]] de catégorie Y  
   s'il est possible d'aller de X à Y en prenant la ligne du Nord,  
   s'il est possible d'aller de X à Y en prenant la ligne du Nord,  
   en s'arrêtant au premier stop, puis en prenant la ligne vers le Sud."
   en s'arrêtant au premier stop, puis en prenant la ligne vers le Sud."

Version du 30 octobre 2012 à 15:39

La relation de c-commande est une relation entre deux constituants.

Dans une structure en constituants arborescente, un élément qui en c-commande un autre est directement dominé par un nœud qui domine cet autre élément.

Radford (1997) propose une image (n'essayez pas de la suivre sans structure arborescente):

 "pour utiliser la métaphore simple d'un train, 
 un nœud de catégorie X c-commande un nœud de catégorie Y 
 s'il est possible d'aller de X à Y en prenant la ligne du Nord, 
 en s'arrêtant au premier stop, puis en prenant la ligne vers le Sud."


La condition de C-commande est cruciale pour les effets de liage, c'est-à-dire pour les conditions structurales qui font que deux éléments peuvent ou ne peuvent pas coréférer.

Pour le liage, la c-commande par exemple implique que l'antécédent soit plus haut dans la structure que l'anaphore ou la trace qu'il lie.


voir Principe A, Principe B, Principe C du liage.


Bibliographie

  • Radford, A. 1997. Syntax, a Minimalist introduction, Cambridge University Press.