Différences entre les versions de « Armel »

De Arbres
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On trouve aussi le nom ''[[pres]]'' en Trégor, Goëlo et en guérandais, ainsi que le nom  ''[[kerdañs, kredañs]]'' en vannetais. À Pleubian, on relève la forme isolée ''[[kontour]]''.
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|(3)|| E || garnedig || tenn || || rafen || 'nezhoñ || dre || zidan || an || '''arvel'''.
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||| [[POSS|son]]<sup>[[1]]</sup> || [[karned|carnet]].[[DIM]] || [[tennañ|tirer]] || [[R]]<sup>[[1]]</sup> || [[ober|ferais]] || [[a|P]].[[pronom incorporé|lui]] || [[dre|par]]<sup>[[1]]</sup> || [[dindan|sous]] || [[art|le]] || armoire
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|||colspan="20" | 'Son carnet, je le tirerais de dessous l'armoire.'
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|||||||||||colspan="20" | ''Cornouaillais (Scaër/Bannalec)'', H. Gaudart (09/2022b)
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On trouve aussi en concurrence lexicale le nom ''[[pres]]'' en Trégor, Goëlo et en guérandais, ainsi que le nom  ''[[kerdañs, kredañs]]'' en vannetais. À Pleubian, on relève la forme isolée ''[[kontour]]''.





Version du 28 novembre 2022 à 10:07

Le nom armel dénote une 'armoire'.


(1) N'eus netra ebet en armel.
ne y.a rien aucun en.le armoire
'Il n'y a rien dans l'armoire.'
Standard, Bihan & Press (2003)


Morphologie

variation et répartition dialectale

La langue standard a favorisé une forme plutôt rare. La carte 541 de l'ALBB documente la variation dialectale de la traduction de armoire. On trouve armel dans quelques rares points du Léon (Sein, Île-de-Batz, Plourin-Gwitalmeze et Landeda), et en vannetais différentes formes de armener. La forme la plus courante en KLT est arbel.


(2) Heoñv neus boutet ar perseus ha badadav! An armel zo kouet.
lui 3SGM.a pouss.é le perceuse et badaboum le armoire est tomb.é
'Il a poussé la perceuse et badaboum l'armoire est tombée.'
Cornouaillais (Locronan), A-M. Louboutin (10/2021)


(3) E garnedig tenn rafen 'nezhoñ dre zidan an arvel.
son1 carnet.DIM tirer R1 ferais P.lui par1 sous le armoire
'Son carnet, je le tirerais de dessous l'armoire.'
Cornouaillais (Scaër/Bannalec), H. Gaudart (09/2022b)

On trouve aussi en concurrence lexicale le nom pres en Trégor, Goëlo et en guérandais, ainsi que le nom kerdañs, kredañs en vannetais. À Pleubian, on relève la forme isolée kontour.