A-M. Louboutin

De Arbres


 A-M. est bilingue de naissance, originaire de la campagne de Locronan, commune où elle a toujours vécu. Ses parents sont aussi natifs du breton. A-M. a marié un brittophone natif de la même commune, avec qui elle dit parler plutôt en français. Elle n'a pas eu d'interruption de pratique de la langue, qu'elle parle encore avec son frère. 
 Ses premiers contacts avec le français sont liés à l'école, au bourg par opposition à la campagne de Locronan, et à un ami parisien qui venait en vacances et lui apprenait des mots d'un été sur l'autre. Elle ne rapporte pas de brimades à l'école liées à l'utilisation de la langue bretonne, au contraire de son mari qui fréquentait aussi l'école du bourg. Cette différence n'est pas reportée comme liée à une différence de traitement entre l'école des filles et l'école des garçons, mais comme un phénomène plus large d'évolution des rapports à la langue à quelques années d'intervalle.
 A-M. rapporte une compréhension aisée du breton trégorrois et léonard. Le breton bigouden ne lui semble pas difficile à comprendre, même si elle note que cette variété "enlève plus de syllabes encore" que la sienne. A-M. lit le breton, mais dit devoir se concentrer pour le faire. Elle n'écoute pas la radio en breton. 

Elicitation

A-M. Louboutin (08/2014): premiers contacts sur les noms collectifs


Portrait grammatical

A-M. a rahed, raedenn, 'rat(s)', logod, logodenn, 'souris' mais pas # logodennoù. Nous n'avons pas trouvé de nom de masse articulée testable, de type arrebeurri.


Phrases glanées