Différences entre les versions de « -el, -ol »
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[[Le Bayon (1878)|Le Bayon (1878]]:14) considère que le suffixe ''-el'' fait partie des finales en ''[[-erel]]'', ''[[-ikel]]'', et ''[[-igel]]''. | [[Le Bayon (1878)|Le Bayon (1878]]:14) considère que le suffixe ''-el'' féminin singulier fait partie des finales en ''[[-erel]]'', ''[[-ikel]]'', et ''[[-igel]]''. | ||
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Version du 7 décembre 2014 à 15:28
Le suffixe -el ou -ol n'est plus productif en breton moderne. Il reste visible sur certains noms.
Le Bayon (1878:14) donne kravel, 'sarcloir', pigel, 'houe', strinkel, 'seringue', chagel, 'mâchoire', govel, 'forge', askel, 'aile', ahel, 'essieu', kavel, 'berceau' et gevel, 'pince'.
Kervella (1947:§835) donne govel, mevel (sur mao), kavel et kanol, grozol.
Trépos (2001:76) ajoute gevel, 'tenailles'.
Morphologie
L'allomorphe en -ol a pu être sporadiquement renforcé par des emprunts directs de noms de même finale, comme le moyen-français bridolle, 'catapulte' (ATILF 2012) qui a donné le breton bridol de même sens (Meurgorf 2014-:'bridol').
composition
Le Bayon (1878:14) considère que le suffixe -el féminin singulier fait partie des finales en -erel, -ikel, et -igel.
Sémantique
Le suffixe -el, -ol forme plutôt des noms d'objets concrets et d'instruments, mais on en trouve des occurrences dans des noms abstraits (kentel, 'leçon', Kervella 1947:§835; brezel, 'guerre', Trépos 2001:76).
A ne pas confondre
Il existe des suffixes différents qui sont aussi réalisés en -el, et un autre suffixe nominal -ell.
L'opposition entre les substantifs nominaux -ell et -el est dans la longueur de la voyelle (brezhell, 'maquereau' vs. brezel, 'guerre').