Différences entre les versions de « -eier »

De Arbres
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   [[Ternes (1970)|Ternes (1970]]:199):
   [[Ternes (1970)|Ternes (1970]]:199):
   "Alors que la forme <font color=green> /-uwi:r / </font color=green> désigne la collectivité d'un grand nombre de choses sans les spécifier, la forme <font color=green> /-ew / </font color=green> souligne plutôt l'individualité dans la pluralité des choses."
   "Alors que la forme <font color=green>/-uwi:r /</font color=green> désigne la collectivité d'un grand nombre de choses sans les spécifier, la forme <font color=green>/-ew /</font color=green> souligne plutôt l'individualité dans la pluralité des choses."
 
  [[Seite & Stéphan (1957)|Seite & Stéphan (1957]]:117):
  Certains noms ont deux pluriels, l'un en ''-ou'' et l'autre, de sens plus général, en ''-eier''. ''Park'', ''parkou'', ''parkeier''.





Version du 29 avril 2018 à 22:19

Le suffixe -eier est un morphème du pluriel.


(1) Amañ en-dro d'ar Rest emañ ar parkeier toud war zinaou.
ici autour de'le Rest est le champs tous sur descente
'Ici autour du Rest tous les champs sont en pente.' Trégorrois, Gros (1996:259)


Morphologie

variation dialectale

Dans la carte 98 de l'ALBB, on voit la répartition dialectale des suffixes -eier et -où comme pluriel de botez, 'chaussure'.

Pour Groix, Ternes (1970:199) donne la forme /-uwi:r / .

Sémantique

-où vs. -eier

 Ternes (1970:199):
 "Alors que la forme /-uwi:r / désigne la collectivité d'un grand nombre de choses sans les spécifier, la forme /-ew / souligne plutôt l'individualité dans la pluralité des choses."
 Seite & Stéphan (1957:117):
 Certains noms ont deux pluriels, l'un en -ou et l'autre, de sens plus général, en -eier. Park, parkou, parkeier.


Dans les cas des entités allant par deux (membres du corps humain) ou par quatre (pieds d'animaux ou pieds de table), le pluriel en /-ew / (standard -où) dénote l'ensemble prototypique unique comprenant ces unités. Le pluriel en /-uwi:r / ( standard -eier) obtient un jombre dépassant l'ensemble prototypique (pieds de plursieurs meubles).

Diachronie

 Le Brigant (1779:27): 
 "Les deux fyllabes eier forment, en les mettant auffi à la fin des Substantifs pluriers,
 des mots d'une efpece fingulière comme de prad, 'pré', pradeier, 'des prairies'
 de zoul, 'gled'; zouleier, 'des champs de gleds'
 des caul, 'choux'; cauleier, '& autres femblables'