Différences entre les versions de « -ed (N.) »

De Arbres
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| (1)|| Jañn-Mari || he-devoa prenet || eur buf'''ed''' koz || digand honnez.
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|  || Jeanne-Marie || 3SGF [[kaout|avait]] acheté || [[art|un]] buffet vieux || [[digant|d'avec]] [[DEM|celle.là]]
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| ||colspan="4" | 'Jeanne-Marie avait acheté un vieux buffet d'avec [à] celle-là.' |||||||||||| ''Trégorrois'', [[Gros (1970)|(Gros 1970]]:163).  
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Version du 28 mars 2014 à 15:52

Le suffixe -ed obtient un nom singulier à partir d'une racine adjectivale ou verbale.


Kervella (1947:§837) donne sec'hed, kerzhed, kleved, kousked, taled, luc'hed, pec'hed, gwasked.


Morphologie

La suffixation change parfois la voyelle de la racine (klañv > kleñved, et yac'h > yec'hed, Kervella 1947:§837).

La racine peut être adjectivale (dued) ou verbale (gweled).

genre

La suffixation en -ed obtient normalement un nom masculin.

Les exceptions sont kened, kammed, kaoued, ainsi que les noms de lieux de -ed, tels que ar Faved (Kervella 1947:§837).


emprunt

Le suffixe -ed peut être renforcé par des emprunts au français.

(1) Jañn-Mari he-devoa prenet eur bufed koz digand honnez.
Jeanne-Marie 3SGF avait acheté un buffet vieux d'avec celle.là
'Jeanne-Marie avait acheté un vieux buffet d'avec [à] celle-là.' Trégorrois, (Gros 1970:163).

A ne pas confondre

Il existe un autre suffixe -ed, qui lui est un marqueur de pluriel.