Différences entre les versions de « -i (N.) »

De Arbres
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=== genre ===
== Diachronie ==
 
* vieux breton ''diochi'', breton moderne ''diegi'', ‘paresse’, ([[Fleuriot (1964b)|Fleuriot 1964b]]:336)
 
[[Irslinger (2014)|Irslinger (2014]]:88) pointe que l'étymologie du suffixe de nom abstrait masculin ''-i'' est sujet à débat, et renvoie à une discussion par [[Jakson (1953)|Jackson (1953]]:351ff).
 
[[Jakson (1953)|Jackson (1953]]:353) et [[Fleuriot (1964)|Fleuriot (1964]]:336) proposent une origine commune pour le suffixe abstrait collectif ''‑i'' et le suffixe ''[[‑ezh (N.)|-ezh]]'' qui aurait, lui, évolué différemment à cause d’un changement de division syllabique.


== A ne pas confondre ==
== A ne pas confondre ==

Version du 28 mars 2014 à 10:59

Le suffixe -i forme des noms abstraits.


(1) redi, 'contrainte'

diegi, 'paresse'
Trépos (2001:77)


Kervella (1947:§838) donne gwini, minic'hi, prediri, kefridii, penifi, mec'hi, lec'hi.


Diachronie

  • vieux breton diochi, breton moderne diegi, ‘paresse’, (Fleuriot 1964b:336)

Irslinger (2014:88) pointe que l'étymologie du suffixe de nom abstrait masculin -i est sujet à débat, et renvoie à une discussion par Jackson (1953:351ff).

Jackson (1953:353) et Fleuriot (1964:336) proposent une origine commune pour le suffixe abstrait collectif ‑i et le suffixe -ezh qui aurait, lui, évolué différemment à cause d’un changement de division syllabique.


A ne pas confondre

Selon Merser (2011:14), les noms en -i sont, "pour la plupart", féminins, mais il cite ar gozni, 'la vieillesse', qui est un dérivé en -ni.

Trépos (2001:77) donne aussi mereuri, 'ferme, métairie', mais ce mot est dérivé en -euri.

Il existe aussi un autre suffixe réalisé en -i, qui est un marqueur du pluriel.